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Après un week-end discret, Bernard Cazeneuve se rend à Sarcelles

LE SCAN POLITIQUE/VIDÉOS - Le ministre de l'Intérieur était ce lundi dans la ville du Val-d'Oise, aux lendemains des violences sur fond de conflit israélo-palestien.

Entouré de caméras, Bernard Cazeneuve s'est rendu ce lundi matin à Sarcelles au lendemain d'une journée de violence dans la ville. Le ministre de l'Intérieur a déploré des «actes graves, intolérables» et des «violences antisémites». «Quand on s'approche d'une synagogue, qu'on brûle une épicerie parce qu'elle est tenue par un juif, on commet un acte antisémite. Les choses doivent être qualifiées», a-t-il regretté.

En boucle sur les chaînes d'information en continu, Bernard Cazeneuve a estimé qu'il était «légitime» de pouvoir exprimer une position sur les événements aujourd'hui à Gaza, mais a jugé «intolérable que l'on s'en prenne à des synagogues.» «Rien ne peut justifier de telles violences».

Une présence médiatique forte, associée à une interview dans la matinale de BFMTV et à une rencontre avec le nouveau grand rabbin de France, Haïm Korsia. Mais cette hyperprésence fait suite à deux jours très discrets pour le ministre de l'Intérieur.

Alors que des violences sont survenues dimanche à Sarcelles, mais également à Paris samedi, dans le quartier de Barbès, et qu'une fusillade a eu lieu en plein centre de la capitale, Bernard Cazeneuve ne s'est pas précipité dans les médias pour réagir à l'actualité. Le ministre de l'Intérieur ne s'est pas non plus rendu dans le quartier de Barbès, marqué par les violences de samedi.

À son actif, une seule intervention dimanche en marge de la commémoration de la rafle du Vél' d'Hiv à Paris, où le premier flic de France a explique que «ce qui a occasionné les débordements (à Paris, NDLR), c'est l'irresponsabilité de ceux qui ne tenant pas compte du contexte ont bravé cette interdiction de manifester». Cette interdiction a «été décidée pour des raisons qui tiennent à ces événements du week-end dernier», a-t-il rappelé à cette occasion.

Du côté de Manuel Valls, également présent lors de la commémoration de la rafle du Vél' d'Hiv, la fin de semaine a plutôt été discrète du point de vue de la réaction à l'actualité. Samedi, le premier ministre s'est même offert une journée de «vacances», selon ses propres mots. Le locataire de Matignon était présent sur l'étape du Tour de France et a eu droit à une interview face à Gérard Holtz, comme le relevait le Lab d'Europe 1. Une situation critiquée à droite, notamment par Bruno Le Maire qui expliquait ce lundi sur Europe 1 qu'il aurait «aimé le voir dans un fourgon de CRS plutôt que sur le Tour».


» Le lapsus de Cazeneuve

Interrogé sur BFMTV, le ministre de l'Intérieur est revenu sur les événements de la semaine passé au cœur de Paris. Parlant de la «rue des Roquettes», plutôt que de la «rue de la Roquette». Un lapsus malheureux, sur fond de conflit israélo-palestinien. «La semaine précédente les synagogues ont été protégées, il y avait des policiers rue des Roquettes et rue des Tournelles», a-t-il glissé.

Voir en images, à partir de 7'15:

Après un week-end discret, Bernard Cazeneuve se rend à Sarcelles

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254 commentaires
  • lou lou-lou

    le

    Cazeneuve, ministre de l'Intérieur , devrait démissionner .Il n'a pas donne les moyens et su gérer l'interdiction de se rassemblement . A ce niveau là c'est de l'incompétence .

  • Albert Gouvion

    le

    Ce n'est pas parce qu'on a la peau lisse que l'on est un bon chef de la police.
    Des ordres et de la fermeté, M. Cazeneuve, à moins que votre idéologie ne vous paralyse ?

  • spinecho

    le

    Il semble que Cazeneuve ait passé un bon weekend paisible loin des événements, il lui a fallu attendre lundi pour enfin réagir, mais bien par du blabla inutile.