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Tuerie de Bruxelles : Mehdi Nemmouche pourra être jugé en Belgique

La Cour de cassation a donné son feu vert, mercredi, à l'extradition vers la Belgique du tueur présumé du Musée juif de Belgique, à Bruxelles. Une décision sans surprise car il avait déjà renoncé à son recours.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 juillet 2014 à 16h47, modifié le 23 juillet 2014 à 16h47

Temps de Lecture 1 min.

Désormais, la France a dix jours pour remettre aux autorités belges ce Franco-Algérien de 29 ans, soupçonné de quatre assassinats le 24 mai au nom du djihad.

La Cour de cassation a donné son feu vert, mercredi 23 juillet, à l'extradition vers la Belgique du tueur présumé du Musée juif de Belgique, Mehdi Nemmouche, une décision sans surprise car il avait déjà renoncé à son recours. Désormais, la France a dix jours pour remettre aux autorités belges ce Franco-Algérien de 29 ans, soupçonné de quatre assassinats le 24 mai à Bruxelles au nom du djihad.

Le 26 juin, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles avait déjà ordonné sa remise à la Belgique, en exécution d'un mandat d'arrêt européen émis le 31 mai par Bruxelles pour « assassinats dans un contexte terroriste ». Mehdi Nemmouche avait été arrêté la veille à Marseille, dans un autocar arrivant de Bruxelles.

Son avocat, Apolin Pepiezep, avait annoncé un pourvoi en cassation contre la décision rendue à Versailles, mais il avait fait volte-face le 11 juillet. Mercredi, la Cour de cassation a constaté que Mehdi Nemmouche, incarcéré en région parisienne, n'avait pas déposé les arguments pour son pourvoi et l'a déchu de son recours. Mehdi Nemmouche redoute d'être envoyé en Israël par Bruxelles en raison de la nationalité israélienne de deux des victimes de la tuerie.

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La remise à la Belgique n'est pas une extradition au sens juridique du terme : elle relève d'un mandat d'arrêt européen qui permet depuis 2002 à des Etats membres de l'UE de remettre leurs ressortissants à leurs partenaires.

Lors de son arrestation, le suspect transportait une kalachnikov et un revolver similaires à ceux utilisés dans l'attentat, ainsi qu'une caméra portative GoPro. Selon le procureur fédéral belge Frederic Van Leeuw, une vidéo avait aussi été trouvée dans la mémoire de son appareil photo, dans laquelle une voix semblable à la sienne déclarait avoir commis la tuerie.

Né à Roubaix (Nord), le suspect avait déjà été condamné sept fois en France, notamment pour braquage, et il avait passé sept ans en prison, où il avait été repéré, lors d'un dernier séjour, pour son prosélytisme islamiste, selon des éléments de l'enquête.

Le procureur de Paris, François Molins, avait aussi indiqué qu'il avait passé plus d'un an en Syrie, où il est soupçonné d'avoir rejoint les groupes djihadistes les plus radicaux et violents comme l'Etat islamique en Irak et au Levant.

Le Monde avec AFP

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