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PROCHE-ORIENT

Gaza : nouvelles tractations diplomatiques prévues samedi à Paris

Les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de la France, de la Turquie et du Qatar se retrouveront samedi à Paris afin de coordonner leurs efforts pour obtenir une trêve entre Israël et le Hamas après 18 jours de conflit.

Unité d'artillerie israélienne près de Gaza, le 25 juillet 2014
Unité d'artillerie israélienne près de Gaza, le 25 juillet 2014 Gil Cohen-Magen / AFP
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La diplomatie ne rend pas les armes. C’est le message que veulent faire passer les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de la France, de la Turquie et du Qatar en se réunissant, samedi 26 juillet à Paris, pour relancer les efforts en faveur d’une véritable trêve à Gaza. Selon une source diplomatique française, des représentants allemand, italien, britannique, ainsi que la Haute représentante de l'Union européenne pour la politique internationale, Catherine Ashton, sont également attendus.

L’annonce de cette réunion à haut niveau est intervenue peu après une déclaration du secrétaire d’État américain John Kerry depuis Le Caire selon laquelle il restait encore "beaucoup de travail" avant de parvenir à un véritable cessez-le-feu entre Israël et le Hamas palestinien. Le chef de la diplomatie américaine avait alors admis que des "désaccords" persistaient entre les deux belligérants concernant une éventuelle trêve humantaire de sept jours.

Malgré 18 jours de bain de sang à Gaza, Israël et le Hamas continent de camper fermement sur leurs positions respectives. Le cabinet de sécurité israélien a ainsi rejeté, vendredi soir, la proposition de trêve américaine afin de poursuivre ses opérations contre les tunnels transfrontaliers du Hamas. Un responsable américain a par la suite évoqué l’accord du Premier ministre pour une "pause" de douze heures dans les opérations de l’armée israélienne à partir de 7 heures du matin. Une information encore non confirmée par le gouvernement israélien.

Les efforts diplomatiques piétinent

Le mouvement islamique n’a pas répondu pour l’instant à la proposition américaine de trêve, mais il a fait savoir ces derniers jours qu’il refuserait tout cessez-le-feu durable tant que le blocus de Gaza par Israël ne serait pas levé.

Sur le terrain, les bombardements se poursuivent. Depuis le 8 juillet, 844 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués, dont 55 pour la seule journée de vendredi. Les opérations terrestres ont également coûté la vie à 35 soldats israéliens, dont trois tués vendredi.

Le bombardement d’une école gérée par l’Onu, qui a coûté la vie à 15 personnes jeudi, a conduit la communauté internationale à renouveler ses appels à la cessation des hostilités. Mais les discussions par pays interposés piétinent.

"Il n’y a toujours rien de nouveau concernant les initiatives destinées à rétablir le calme", a déclaré vendredi le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri. Selon un responsable palestinien proche des tractations, la Turquie et le Qatar ont proposé une pause de sept jours dans les affrontements..

Alors que le conflit s’éternise à Gaza, la tension continuait à monter en Cisjordanie. Cinq Palestiniens ont ainsi été abattus à Naplouse et à Hébron lors d’incidents distincts, vendredi, avec l’armée israélienne et des colons juifs.

Des morts qui risquent de relancer la protestation en Cisjordanie, alors que les principaux mouvements palestiniens ont lancé un appel à manifester en masse contre l’occupation militaire israélienne.

Avec Reuters

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