Une vingtaine de morts depuis l'aube à Gaza
Un grand-père pleure la mort de ses trois petits-enfants, qui ont péri sous les tirs aériens de l'armée israélienne.
Photo : Suhaib Salem / Reuters
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Deux jours après la fin de la trêve au Proche-Orient, les violences se sont intensifiées dans la bande de Gaza avec la mort d’au moins 19 civils palestiniens, dont quatre enfants, depuis ce matin.
Quatre d’entre eux sont morts dans une attaque aérienne israélienne sur un cimetière, où une famille enterrait ses proches, morts plus tôt.
Israël s’est justifié en disant que des combattants avaient tenté de tirer des roquettes à partir de cet endroit la veille. Un Israélien aurait été blessé gravement dans l’échange de tirs de jeudi.
Trois chefs du Hamas tués
Par ailleurs, trois leaders militaires du Hamas ont été assassinés sous les tirs aériens de l’armée israélienne. Mohammed Abou Chammala, Raed Al-Attar et Mohammed Barhoum se trouvaient dans une maison, à Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Selon les services intérieurs israéliens, il s’agissait de « trois des cinq terroristes du Hamas les plus recherchés ».
Mercredi, l’armée israélienne avait tenté d’éliminer le chef militaire du Hamas, Mohamed Deïf, en bombardant sa maison. On ignore toujours s’il a survécu à l’attaque, mais sa femme et son fils ont péri.
Un Palestinien constate les dégâts causés par les tirs de l'armée israélienne.
Photo : Mohammed Salem / Reuters
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Le Hamas et les trois adolescents israéliens
Pour la première fois, un membre important du Hamas semble avoir reconnu la responsabilité de son organisation dans le rapt et le meurtre des trois adolescents israéliens, en juin dernier.
Saleh Al-Arouri, dans une conférence de presse, a vanté l’acte « héroïque » des membres de la branche militaire du Hamas, lorsqu’ils ont « emprisonné les trois colonisateurs à Hébron [sur le territoire palestinien] ».
Le Hamas n’a pas voulu confirmer ni infirmer officiellement les affirmations de son responsable.
En juin, le meurtre des trois adolescents avait attisé le conflit entre le Hamas et Israël. L’événement avait mené à la mort violente d’un jeune Palestinien quelques jours plus tard. Le Hamas avait lancé des roquettes sur Israël pour se venger, ce qui avait causé le début de l’opération militaire à Gaza.
Jusqu'à maintenant, on rapporte un bilan de plus de 2000 morts palestiniens, la majorité d'entre eux étant des civils. Les enfants et les adolescents représentent le quart des victimes palestiniennes. Du côté israélien, 64 soldats et trois civils ont été tués.
Avec les informations de Agence France-Presse, Reuters et BBC