L'ONU a reçu, vendredi 29 août, la confirmation que les casques bleus fidjiens enlevés la veille sur le plateau du Golan étaient en vie. « Les Nations unies ont reçu des assurances de sources crédibles selon lesquelles les 44 soldats de la paix de l'Undof (la Force de l'ONU chargée de l'observation du désengagement) (...) sont en bonne santé », ont déclaré les Nations unies dans un communiqué.
« L'Undof n'a pas encore eu de contacts avec ses casques bleus », ajoute le texte, précisant que les responsables de cette force de l'ONU avaient été « informés que l'intention de ceux qui retiennent les soldats de la paix était de les retirer du champ de bataille pour les conduire dans un endroit plus sûr sous leur protection ».
LA BRANCHE SYRIENNE D'AL-QAIDA RESPONSABLE ?
Les Nations unies avaient annoncé par ailleurs que 81 casques bleus philippins (chiffre révisé à 72) étaient bloqués sur deux sites dans le plateau du Golan. Eux non plus « n'ont pas été blessés et sont en bonne santé » selon le communiqué de l'ONU, qui a négocié toute la journée pour obtenir leur libération. Elle s'est notamment tournée « vers des Etats qui pourraient avoir une certaine influence sur les rebelles armés pour les inciter à libérer sains et saufs les soldats de la paix ».
Samedi, l'un des deux groupes de soldats a pu être exfiltré de sa position mais le second groupe « est actuellement l'objet d'une attaque » de la part des rebelles syriens, a déclaré le ministre de la défense philippin, Voltaire Gazmin.
Les rebelles syriens, dont certains ayant des liens avec le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaida, sont vraisemblablement les responsables de ces actions. L'Undof dans le Golan compte 1 223 hommes issus de six pays (Inde, Fidji, Philippines, Irlande, Pays-Bas, Népal). Son mandat vient d'être renouvelé pour six mois, jusqu'au 31 décembre 2014.
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