Netanyahou affirme avoir cessé le conflit à Gaza en raison de l’avancée de l’Etat islamique
Après plusieurs trêves unilatérales ou bilatérales avortées, les deux camps ont fini par s’entendre mardi sur un cessez-le-feu illimité mettant un terme à 50 jours de guerre qui ont fait 2.143 morts côté palestinien et 71 côté israélien.
De nouveaux pouparlers en vue
Benjamin Netanyahou a appelé le président palestinien Mahmoud Abbas, avec qui il affirme que les «contacts sont réguliers», à faire un choix entre des négociations de paix avec Israël ou le Hamas, avec qui M. Abbas a formé un gouvernement d’union début juin. «Les Palestiniens doivent comprendre qu’ils doivent choisir entre la paix ou le Hamas», a-t-il ajouté.
De nouveaux pourparlers doivent avoir lieu dans un délai d’un mois entre Israéliens et Palestiniens.
Depuis sa réconciliation en avril avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dominée par le Fatah de M. Abbas, le Hamas est revenu au premier plan dans le jeu politique palestinien, provoquant la colère d’Israël qui a refusé de reconnaître la légitimité du gouvernement d’union palestinien formé début juin.
«Nous n’avons aucun problème à ce que l’Autorité palestinienne prenne le contrôle de Gaza, nous avons un problème si le Hamas tente de prendre le contrôle de la Judée-Samarie (le nom donné par les Israéliens à la Cisjordanie occupée NDLR)», a déclaré le Premier ministre israélien lors d’une autre interview accordée à la deuxième chaîne de télévision et également diffusée samedi soir.