Retour du gouvernement d’union à Gaza

Azzam Ahmad , chef des négociateurs du Fatah
Photo : Getty Images / KHALED DESOUKI
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les frères ennemis des mouvements palestiniens Hamas et Fatah se sont entendus au Caire pour permettre au gouvernement d’union nationale, créé en juin, d'exercer son autorité dans la bande de Gaza.
Le Fatah et le Hamas sont parvenus à un accord complet pour un retour du gouvernement d'union dans la bande de
« Tous les fonctionnaires seront payés par le gouvernement d'unité, car ce sont tous des Palestiniens et que c'est le gouvernement de tous les Palestiniens », a déclaré Azzam Al-Ahmad, du Fatah.
Les deux mouvements palestiniens avaient signé en avril dernier un accord de réconciliation qui avait mené à la mise sur pied d’un gouvernement d'union composé de personnalités indépendantes.
Cet accord survient après des années de divisions entre le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont le Fatah est la principale composante.
Mais dès l’annonce de cet exécutif palestinien uni, le premier ministre israélien avait exprimé son refus reprochant à l’autorité palestinienne dirigée par le président Mahmoud Abbas de s’allier au mouvement « extrémiste » Hamas.
Le nouveau gouvernement d’union n’a pas eu le temps d’exercer ses pouvoirs. Une offensive israélienne est venue ravager la bande de Gaza en juillet et en août.
Les frictions entre le mouvement Hamas et le président Abbas se sont également exacerbées. M. Abbas a accusé le Hamas de maintenir un « gouvernement parallèle » à Gaza et d'empêcher l’exécutif d'union d'y exercer son autorité, malgré des accords de réconciliation signés en avril.
À 18 jours d'une conférence des donateurs au Caire, l’accord d’aujourd’hui est crucial. Plusieurs pays exigent que l'autorité du gouvernement d'union prenne le contrôle avant de fournir leur aide pour la reconstruction de Gaza. Le Hamas est considéré comme un groupe « terroriste » par les États-Unis et l'Union européenne.
Par ailleurs, Palestiniens et Israéliens sont parvenus, mardi au Caire, à un accord pour reprendre fin octobre leurs négociations indirectes pour une trêve durable dans la bande de Gaza.
Avec les informations de Agence France-Presse et Reuters