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Sarcelles peine à panser ses plaies

Le 20 juillet, le rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien dégénère et fait place à 5 heures d'affrontements et d'émeutes où plusieurs commerces du centre-ville seront incendiés. Thibault Camus/ASSOCIATED PRESS

Deux mois après les émeutes de cet été liées au conflit israélo-palestinien, la ville multiconfessionnelle peine à tourner la page. Les Sarcellois dénoncent le repli communautaire qui touche la cité depuis plusieurs années, alors que cette dernière a longtemps été un modèle d'intégration.

Marcelle et Lucie, la soixantaine blonde et chic, bavardent au soleil sur un banc. Ici, place des Flanades, à Sarcelles, le restaurant Gundem de spécialités turques jouxte Heaven, qui fait dans la cuisine indienne et pakistanaise. Toutes deux ont le brushing impeccable, la tenue marine griffée, et des perles rares autour du cou. C'est la première fois qu'elles reviennent sur cette place depuis les «événements», de cet été. Les deux Séfarades arrivées du Maroc il y a trente ans étaient à Aix-les-Bains quand leur ville a grondé. «Nous sommes choquées, écœurées, dégoûtées par ce qui s'est passé, expliquent-elles avec de grands gestes. C'est un traumatisme pour nous. Rien ne sera plus pareil ici.»

Plus pareil sans doute, tant les «émeutes de Sarcelles», comme on dit ici, ont abîmé l'image du modèle d'intégration qui auréolait cette ville du Val-d'Oise, située à une quinzaine de kilomètres au nord de Paris. Le dimanche 20 juillet, un rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, interdit…

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5 commentaires
  • alain du 77

    le

    le couvercle de la cocotte-minute ne résiste pas à tout. comme plusieurs autres, il va bientot exploser.

  • tarpageux

    le

    Il y a confusion entre "laboratoire" d'intégration et modèle.
    Au vu des résultats cet essai est au moins à revoir.

  • abracadabrix

    le

    C'est encore et toujours l'islam et ses tenants qui déclenche les violences, que cela plaise ou non aux officiels.
    L'Islam génère la violence (voir les sourates qui autorisent la mise à mort des mécréants) et on ne peut pas dire que les sociétés arabo-musulmanes permettent de discuter de problèmes de fond sans recourir à la brutalité.
    Et qui se sert de couteau, cutter, canif , opportunément placé(s) dans la poche ?

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