Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Vive polémique au Metropolitan Opera de New York

Plusieurs personnes ont manifesté, lundi, à l’occasion de la première représentation de « The Death of Klinghoffer », du compositeur américain John Adams. Une œuvre qu’ils jugent antisémite

Par  (New York, correspondant)

Publié le 21 octobre 2014 à 08h11, modifié le 19 août 2019 à 14h31

Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

Plusieurs personnes ont manifesté, lundi, à l’occasion de la première représentation de « The Death of Klinghoffer » du compositeur Américain John Adams. Une œuvre qu’ils jugent antisémite.

Une centaine de policiers, des barrières en acier, un hélicoptère : lundi 20 octobre, la première de The Death of Klinghoffer, du compositeur américain John Adams, au Metropolitan Opera (Met) de New York, ressemblait à une assemblée générale des Nations unies. Les raisons de ce dispositif de sécurité exceptionnel : une manifestation d’opposants à ce spectacle à quelques mètres de là, sur Colombus Avenue, venus dire leur colère contre une œuvre qu’ils jugent antisémite.

Cet opéra, créé en 1991, est inspiré de la prise en otage des passagers du bateau de croisière l’Achille-Lauro par des membres du Front de libération de la Palestine, en octobre 1985. Celle-ci avait abouti à l’exécution par les terroristes de Leon Klinghoffer, un retraité juif américain handicapé. Le spectacle a déjà été joué à la Brooklyn Academy of Music et à la Juilliard School, mais sa représentation au Met déchaîne les passions depuis plusieurs semaines.

Bien avant le spectacle, plusieurs centaines de manifestants, dont certains en fauteuil roulant, en signe de solidarité avec M. Klinghoffer, s’étaient réunis face à une estrade sur laquelle plusieurs figures politiques et religieuses de New York se sont succédé. Parmi eux, Peter King, un représentant républicain de l’Etat de New York connu pour ses déclarations antimusulmans, l’ex-gouverneur David Paterson, ou encore l’ex-maire de New York, Rudolph Giuliani. Celui-ci a estimé que cet opéra présente « une vision déformée de l’histoire », considérant que John Adams crée un « mythe » dans lequel il traite les protagonistes « sur un pied d’égalité ».

Il vous reste 67.68% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.