Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Israël : Nétanyahou rejette les critiques américaines sur Jérusalem-Est

Le premier ministre israélien a dit refuser toute « concession qui mette en danger l'Etat », malgré les critiques d'un responsable américain l'ayant qualifié de « dégonflé ».

Le Monde avec AFP

Publié le 29 octobre 2014 à 18h07, modifié le 30 octobre 2014 à 08h03

Temps de Lecture 1 min.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le 29 octobre à la Knesset.

« Je ne suis pas prêt à faire des concessions qui mettent en danger notre Etat. » Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a refusé mercredi 29 octobre toute concession sur Jérusalem-Est, malgré des critiques américaines contre sa personne et sa politique de colonisation.

Il répondait ainsi à la publication mardi par le magazine The Atlantic de déclarations d'un responsable de l'administration de Barack Obama le traitant de « dégonflé ». Ces attaques personnelles anonymes, présentées comme sans précédent par des commentateurs, font la « une » des médias israéliens.

« Les attaques me visant sont lancées parce que je défends l'Etat d'Israël. Il faut comprendre que nos intérêts suprêmes sont en tout premier lieu la sécurité et l'unité de Jérusalem, ce qui ne constitue pas la principale préoccupation de ceux qui m'attaquent de façon anonyme. »

Lire l'analyse : Les questions que posent les émeutes de Jérusalem-Est

« SE PROTÉGER D'UNE DÉFAITE POLITIQUE »

Le Monde Application
La Matinale du Monde
Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer
Télécharger l’application

Selon le responsable cité par The Atlantic, Benyamin Nétanyahou « ne fera rien pour parvenir à un arrangement avec les Palestiniens ou les Etats arabes, la seule chose qui l'intéresse est de se protéger d'une défaite politique ». Ce responsable a également souligné que l'annonce de nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-Est ont suscité la « colère » de l'administration Obama.

La Maison Blanche a pris ses distances avec cette interview. « Cela ne reflète certainement pas la position de l'administration », a déclaré Alistair Baskey, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), jugeant ces propos « déplacés et contre-productifs ». « Naturellement, en dépit de relations extrêmement étroites entre les Etats-Unis et Israël, nous ne sommes pas d'accord sur tous les sujets », a-t-il poursuivi.

Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. La communauté internationale juge illégale l'annexion et l'occupation de Jérusalem-Est par Israël.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.