Un musée de la vie plutôt que de la tragédie

"Il le fallait ce musée, je suis très fière qu’il soit enfin là, à Varsovie." Agée de 84 ans, Liliana Alter est tout émue. Cette rescapée de l’Holocauste a fait le voyage depuis Paris pour l’inauguration du Musée de l’histoire des Juifs de Pologne, qui a été inauguré ce mardi. Mais il suscite déjà des débats. Reportage sur place de Valérie Woyno.

Valérie Woyno, correspondante à Varsovie
In this photo taken Friday, Oct. 10, 2014, a gallery depicting a street scene typical of those found between 1919 and 1939 at the POLIN Museum of the History of Polish Jews in Warsaw, Poland. The museum, which unveils its core exhibition to the public Tuesday, Oct. 28, 2014, narrates 1,000 years of Jewish life in Poland. (AP Photo/Czarek Sokolowski)
In this photo taken Friday, Oct. 10, 2014, a gallery depicting a street scene typical of those found between 1919 and 1939 at the POLIN Museum of the History of Polish Jews in Warsaw, Poland. The museum, which unveils its core exhibition to the public Tuesday, Oct. 28, 2014, narrates 1,000 years of Jewish life in Poland. (AP Photo/Czarek Sokolowski) ©AP

"Il le fallait ce musée, je suis très fière qu’il soit enfin là, à Varsovie." Agée de 84 ans, Liliana Alter est tout émue. Cette rescapée de l’Holocauste a fait le voyage depuis Paris pour l’inauguration du Musée de l’histoire des Juifs de Pologne, qui a été inauguré ce mardi en présence des Présidents polonais et israélien. C’est la première fois que Liliana remet le pied dans son pays natal depuis qu’elle l’a quitté en 1946. "Heureusement, c’est un tout autre musée que les autres musées sur les Juifs. Yad Vashem est un lieu de martyr et de tragédie. Le musée de Varsovie montre le passé millénaire et regarde vers l’avenir", poursuit cette femme sauvée par une famille catholique, les Studnicki, qui l’ont sortie du ghetto et cachée jusqu’à la fin de la guerre.

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