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TERRITOIRES PALESTINIENS

ONU : les Palestiniens demandent la fin de l'occupation israélienne d’ici 2017

Les Palestiniens ont soumis, mercredi, au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution pour obtenir l’indépendance de leur État et mettre un terme à l'occupation israélienne d’ici 2017. Les États-Unis menacent d’y opposer leur véto.

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à la tribune de l'ONU en septembre.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à la tribune de l'ONU en septembre. AFP
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Une communauté internationale quasi-unanime dans son soutien à un État palestinien versus Israël et les États-Unis. La soumission d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour la reconnaissance d’un État palestinien, mercredi 17 décembre, a comme un air de déjà vu.

Le texte, rédigé par les Palestiniens et présenté par la Jordanie, seul membre arabe du Conseil de sécurité, propose un accord de paix global entre Israéliens et Palestiniens dans un délai de douze mois après l'adoption de la résolution. Les paramètres proposés – retrait de l’armée israélienne des zones occupées depuis 1967, indépendance d’un État palestinien "viable et contigu", partage de souveraineté sur Jérusalem – devront s'appliquer dans "un laps de temps raisonnable, qui ne devra pas dépasser la fin de l'année 2017".

>> À voir sur France 24 : "Le parlement français dit oui à un État palestinien"

Mais la perspective d’un véto américain, au nom du refus de principe d’une "initiative unilatérale" des Palestiniens à l’ONU, limite les chances d’obtenir un accord. Washington est arcbouté sur l’idée qu’un accord de paix doit résulter de tractations directes entre Israël et les Territoires. De plus, Israël accepte le principe d'une solution à deux États mais refuse de considérer les frontières de 1967 comme une base de négociation pour un règlement définitif du conflit.

Vers une adhésion de la Palestine à la CPI

L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a déclaré que les Palestiniens ne fermaient pas la porte à la poursuite des négociations, y compris "avec les Américains s'ils le souhaitent", pour modifier ce texte. Le diplomate a laissé entendre qu'il n'était pas pressé de le soumettre au vote, contrairement à ce que de hauts responsables palestiniens à Ramallah avaient affirmé mercredi.

En réalité, les Palestiniens ont anticipé l’échec de leur résolution à l’ONU et Riyad Mansour a déjà évoqué "une nouvelle phase" de leur offensive diplomatique. S'exprimant pour la première fois lundi devant l'assemblée des États membres de la Cour pénale internationale (CPI), Riyad Mansour a confirmé la volonté des Palestiniens de rejoindre "au moment opportun" la CPI, afin d'y mettre Israël en accusation pour crimes de guerre à Gaza.

Ces démarches interviennent après les votes symboliques de plusieurs parlements européens en faveur d’une reconnaissance de l’État de Palestine, qui traduisent une exaspération croissante face à l'intensification de la colonisation israélienne des territoires occupés en Cisjordanie.

>> À lire sur France 24 : "La reconnaissance de la Palestine ne doit pas être que 'symbolique'"

Avec AFP

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