Le match : Panathinaïkos - Maccabi Tel Aviv
Pour ce qui constituait une des plus belles affiches de la première journée du Top 16 et un classique de l'Euroligue, le Panathinaïkos et le Maccabi Tel Aviv, 12 titres réunis (6 chacun), ont offert une belle rencontre mardi soir à Athènes. Le tenant du titre a un temps cru pouvoir surprendre son adversaire grec à la faveur d'un jeu de transition efficace mais s'est résolu à s'incliner, la faute à un dernier quart mal maîtrisé (83-76).
Pourtant, Brian Randle (18 pts, 8 rbds), Alex Tyus (voir ci-dessous) et Nate Linhart (18 pts) ont bien cru avoir fait le plus dur en comptant 14 points d'avance après 13 minutes de jeu (18-32). A.J Slaughter discret jusque-là, les locaux s'en sont remis à leur collectif et une belle abnégation pour revenir à la pause (39-43) et tenir jusqu'au quatrième quart (60-64). Une ultime période qui a basculé en leur faveur à l'orée du money-time (70-68, 35e) sous l'impulsion d'un James Gist très efficace sur la ligne des lancers (10/12). Le Pana lance idéalement sa deuxième phase de la compétition dans un groupe E où il faudra compter sur le Galatasaray Istanbul, le Real Madrid et Barcelone pour jouer les premiers rôles en vue d'une qualification pour les play-offs.
Le joueur : Alex Tyus (Maccabi)
Si le Maccabi s'est incliné en Grèce, il ne pourra pas en vouloir à Alex Tyus, auteur d'un match plein au centre olympique d'Athènes. L'intérieur n'a pas terminé la soirée avec la meilleure évaluation (24 contre 26 pour James Gist) mais il est le seul joueur à avoir réussi un double double sur les deux rencontres programmées (14 pts à 7/10, 11 rbds). Il s'est également montré en défense avec trois contres. Il s'agit de son meilleur match de la saison en Euroligue (6,8 pts, 4,3 rbds lors de la première phase de groupe).
La stat : 93,9%
Lorsque l'on se montre maladroit aux tirs, les lancers francs peuvent sauver un match. C'est la leçon qu'a proposé le Galatasaray Istanbul en s'imposant à domicile face au Zaligiris Kaunas (78-69). Sans réussite dans le jeu (48,7% à deux points, 18,8% à trois points), les hommes d'Ergin Ataman ont en revanche réussi un presque parfait 31/33 (93,9%) sur la ligne de réparation. Crucial pour s'imposer de 9 points alors que dans le même exercice, son adversaire lituanien a dû se contenter d'un petit 2 sur 5. Mentions spéciales à Zoran Erceg (7/7) et Vladimir Micov (6/6) qui se sont montrés les plus agressifs.