Le match: Le CSKA gagne à Istanbul
Mais qui va bien pouvoir faire chuter le CSKA Moscou? C'est la question que tout le monde se pose depuis le début de l'Euroligue, compétition dans laquelle la formation russe a aligné un 13e succès en 13 matches, ce jeudi face à l'Anadolu Efes Istanbul (78-69). Le club turc, vainqueur de ses deux premiers rendez-vous du Top 16, avait pourtant le profil idéal pour mettre fin à la série moscovite. Mais la deuxième meilleure défense n'aura perturbé la meilleure attaque qu'un quart-temps (18-11), avant le réveil des coéquipiers de Nando De Colo.
Précieux en défense (7 rebonds, 4 interceptions), le Français de Moscou a rendu une très belle copie (22 points), à 35 d'évaluation! Son compatriote Thomas Heurtel, qui se cherche un peu depuis son arrivée à Istanbul, aura lui été plus discret (2 points, 3 rebonds, 8 passes). «Ce n'est que le début, a tenu à rappeler le coach du CSKA Dimitris Itoudis, pour calmer le jeu autour de son équipe. Le Top 16 c'est un marathon, pas un sprint.»
Le joueur: Jeremy Pargo
L'autre grosse affiche de la soirée avait lieu dans le groupe E entre le Maccabi, tenant du titre et le Barça, prétendant à sa succession. Reparti avec la victoire lors de ses quatre derniers déplacements à Tel-Aviv, le club catalan a cette fois plié (70-68), notamment face à la vista de Jeremy Pargo. Le meneur américain a régalé ses partenaires, avec sept passes décisives, et terminé meilleur scoreur (20 points). En fin de rencontre, il a aussi tenu son rôle de leader en prenant la parole lors d'un temps-mort, où il a demandé aux siens d'être «patients». «La pression, elle est sur eux, a-t-il crié. On est chez nous, on va le gagner ce p***** de match.» À quelques heures du coup d'envoi, le Maccabi avait partagé sur son compte Twitter une vidéo spectaculaire, montrant que Pargo était «prêt» pour le choc. Bien vu.
Responsabilisé suite aux blessures de Juan Carlos Navarro et Brad Oleson, Edwin Jackson a joué 21 minutes, pour seulement 4 points inscrits (ainsi que 3 rebonds et 3 passes). Le Français est revenu sur le parquet dans les toutes dernières secondes mais n'a pu empêcher cette 500e victoire du club israélien en Euroligue.
La stat: 100% pour McLean, presque parfait
4/4 à deux points et 4/4 à trois points: aux shoots, Jamel McLean a fait beaucoup de mal au Real Madrid ce jeudi. Mais l'ailier américain a également commis cinq fautes et perdu deux ballons. Au final, les Espagnols, qui ont fait la différence en seconde période (+2 à la pause), se sont logiquement imposés sur le parquet de Berlin (79-61). Eux aussi sont à 100%... de victoires au Top 16.