Les réseaux sociaux doivent stopper "les messages de haine"

Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman a exprimé mercredi à Washington son espoir que les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter puissent "exclure les messages de haine" antisémites, comme cela s'est fait pour lutter contre la pédophilie.

AFP
Les réseaux sociaux doivent stopper "les messages de haine"
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Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman a exprimé mercredi à Washington son espoir que les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter puissent "exclure les messages de haine" antisémites, comme cela s'est fait pour lutter contre la pédophilie. Le responsable du Crif a indiqué lors d'une conférence de presse tenue en anglais qu'il "fallait faire pression sur les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Google pour qu'ils fassent en sorte que les messages de haine soient exclus de ces réseaux". "C'est faisable, ils l'ont fait pour la pédophilie", a fait valoir le président du Crif, venu participer à une conférence de l'Aipac, le principal lobby pro-Israël aux Etats-Unis.

La veille, M. Cukierman avait lancé un appel "à nos amis américains", dans le New York Times, pour qu'ils soutiennent les efforts du Crif afin de combattre la haine et les jihadistes sur internet. "Sur internet, les délires antisémites ne sont pas contrôlés. Sur internet, la médisance et le ressentiment se répandent comme un virus (...) Les fournisseurs de service, les moteurs de recherche, les sites de partage de vidéo sont américains. Nous avons besoin des Etats-Unis, nous avons besoin de les convaincre de stopper ce déferlement de haine", écrivait-il.

Le président du Crif avait suscité la polémique fin février après des propos controversés sur "les violences" commises par "les jeunes musulmans", qui avaient conduit le Conseil français du culte musulman à boycotter le dîner annuel du Crif.

Les responsables des deux communautés avaient ensuite enterré la hache de guerre sur le perron de l'Elysée, M. Cukierman affirmant: "Nous sommes sur le même bateau, nous avons le même combat à mener contre le racisme et l'antisémitisme".

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