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Appel contre le non-lieu de Kirchner

La présidente Cristina Kirchner est soupçonnée d'avoir entravé l'enquête sur un attentat contre la communauté juive à Buenos Aires en 1994.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Publié le 04 mars 2015 à 19h33, modifié le 04 mars 2015 à 19h33

Temps de Lecture 2 min.

L'essentiel

  • En juillet 1994, un attentat antisémite avait fait 85 morts et 300 blessés à Buenos Aires.
  • Le pouvoir argentin est suspecté d'avoir couvert des dirigeants iraniens qui auraient commandité l'attentat. La plainte pour entrave à la justice déposée contre la présidente argentine, Cristina Kirchner, a été rejetée.
  • En janvier, le procureur Nisman, qui avait porté l'accusion devant la justice, a été retrouvé mort dans des conditions douteuses. L'affaire a ébranlé la présidence.

Un procureur argentin enquêtant sur les accusations de son défunt collègue Alberto Nisman a fait appel mercredi 4 mars de la décision d'un juge de ne pas poursuivre la présidente Cristina Kirchner, soupçonnée d'avoir entravé l'enquête sur un attentat contre la communauté juive à Buenos Aires en 1994.

L'appel a été formulé par le procureur Gerardo Pollicita après que la justice a annoncé, le 26 février, ne pas donner suite aux accusations de Nisman, qui soupçonnait la présidente d'avoir tenté de dissimuler les preuves d'une implication de l'Iran dans l'attentat de 1994. Les accusations avaient été jugées irrecevables par le tribunal.

L'attentat contre la mutuelle juive AMIA, en 1994, avait fait 85 morts et 300 blessés, soit le pire attentat terroriste de l'histoire argentine. Il n'a toujours pas été élucidé. Alberto Nisman menait une enquête depuis dix ans et accusait Cristina Kirchner d'avoir tenté de couvrir l'affaire afin de renouer des relations diplomatiques et commerciales avec Téhéran, ce que la présidente a jugé absurde.

Une étude poussée des affirmations de Nisman

Gerardo Pollicita pense que le magistrat s'est empressé de clore le dossier et souhaite une étude poussée des affirmations de Nisman, a-t-il précisé dans un communiqué. Selon lui, « une hypothèse criminelle aussi grave et importante sur le plan institutionnel que celle présentée par M. Nisman justifie que l'on se donne tous les moyens pour essayer d'établir l'entière vérité sur ce qui s'est passé ».

Le procureur est chargé depuis février d'étudier les accusations de Nisman, procureur retrouvé mort d'une balle dans la tête quatre jours après avoir mis en cause le gouvernement et à la veille de la présentation devant le Parlement de ses soupçons.

On ignore toujours les circonstances exactes du décès du procureur mais l'enquête tend vers l'hypothèse d'un suicide, bien que la procureure en charge du dossier, Viviana Fein, n'écarte pas la piste d'un assassinat ou d'un suicide provoqué par autrui. Cette disparition brutale a donné lieu à d'importantes manifestations le mois dernier contre la lenteur de l'enquête.

   

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

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