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Un organe-clé de l'OLP coupe les ponts avec Israël

Un soldat israélien à Hebron lors de l'opération pour retrouver trois jeunes Israéliens enlevés le 12 juin 2014.

Un soldat israélien lors de l'opération pour retrouver trois jeunes Israéliens enlevés le 12 juin 2014.

Photo : REUTERS/Mussa Qawasma

Radio-Canada

Excédé par les politiques israéliennes, le Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (CCOLP) met fin à sa coopération sécuritaire avec l'État hébreu en Cisjordanie.

Considéré comme un organe essentiel au maintien de la paix entre Israël et les Palestiniens, le CCOLP a décidé de mettre à exécution une menace mainte fois brandie, soit de cesser toute collaboration avec les autorités israéliennes sur le terrain.

Le CCOLP, qui jouait en quelque sorte un rôle de police pour les Palestiniens, refuse désormais « de jouer tout rôle de supplétif de l'occupant israélien », explique à l'AFP Moustapha Barghouthi, membre du CCOLP.

Colonisation et gel de fonds palestiniens

Le Conseil refuse de collaborer plus longtemps avec Israël qui poursuit sa politique de colonisation et qui retient depuis janvier près d'un demi-milliard de dollars de taxes dues à l'Autorité palestinienne.

La coopération sécuritaire entre Israël et le CCOLP englobe le maintien de l'ordre, la coordination aux points de passage, l'octroi des laissez-passer et diverses fonctions administratives.

Malgré la détermination qu'il affiche, le CCOLP doit soumettre l'application de sa décision au Comité exécutif de l'OLP, dirigé, comme l'Autorité palestinienne, par le président Mahmoud Abbas.

Mais selon Moustapha Barghouthi, les décisions du CCOLP doivent être exécutées par l'Autorité palestinienne, car c'est l'OLP qui l'a créée et qui a signé les Accords d'Oslo, en 1993.

« Le CCOLP a tout pouvoir législatif et constitutionnel sur l'Autorité et son gouvernement, il est l'organe le plus important », précise M. Barghouthi.

Pendant ce temps, sur le terrain, la coopération entre les autorités israélienne et palestinienne se poursuit, selon la radio publique israélienne.

Plus de 4,6 millions de Palestiniens dans la balance

Si elles sont mises en place, ces mesures palestiniennes s'apparenteraient à l'équivalent d'un sabordage de l'Autorité palestinienne et laisseraient sans collaboration avec Israël plus de 4,6 millions de Palestiniens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est.

D'un point de vue plus terre à terre, il reviendrait entièrement à Israël, en tant que puissance occupante, de gérer la totalité des affaires palestiniennes.

Ce qui implique la gestion des services publics, du trafic routier, de l'état civil et des hôpitaux palestiniens.

Avec les informations de Agence France-Presse

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