L'essentiel
- En juillet 1994, un attentat antisémite avait fait 85 morts et 300 blessés à Buenos Aires.
- Le pouvoir argentin est suspecté d'avoir couvert des dirigeants iraniens qui auraient commandité l'attentat. Un procureur argentin enquêtant sur les accusations d'Alberto Nisman a fait appel, le 4 mars, de la décision d'un juge de ne pas poursuivre Cristina Kirchner.
- En janvier, le procureur Nisman, qui avait porté l'accusion devant la justice, avait été retrouvé mort dans des conditions douteuses. L'affaire a ébranlé la présidence.
La justice a confirmé, jeudi 26 mars, qu'il n'y avait pas lieu de poursuivre la présidente argentine pour entrave dans l'enquête sur l'attentat antisémite qui avait fait 85 morts et 300 blessés à Buenos Aires en juillet 1994.
Selon un communiqué du ministère argentin de la justice, « la Chambre fédérale d'appel a ratifié la décision du juge Daniel Rafecas de rejeter l'accusation du procureur Nisman ».
Le procureur Alberto Nisman avait porté l'accusion devant la justice et remis à un juge un dossier contre Cristina Kirchner peu de temps avant d'être retrouvé mort, en janvier, dans des conditions douteuses.
Mais la justice a annoncé, le 26 février, ne pas donner suite à ces accusations, les jugeant irrecevables. Le procureur argentin, Gerardo Pollicita, enquêtant sur les accusations de son défunt collègue Alberto Nisman avait fait appel, le 4 mars, de la décision d'un juge de ne pas poursuivre Cristina Kirchner.
L'attentat contre l'Association mutuelle juive argentine (AMIA), en 1994, avait fait 85 morts et 300 blessés, soit le plus grave attentat terroriste de l'histoire argentine. Il n'a toujours pas été élucidé.
Alberto Nisman menait une enquête depuis dix ans et accusait Cristina Kirchner d'avoir tenté de couvrir l'affaire afin de renouer des relations diplomatiques et commerciales avec Téhéran ; ce que la présidente a jugé absurde. L'Iran nie de son côté toute responsabilité dans cet événement.
Voir les contributions
Réutiliser ce contenu