Les 5 majeurs: 40% - 60%
Et si le duel qui s'annonce bouillant entre le Fenerbahçe Istanbul et le Maccabi Tel Aviv, tenant du titre, se jouait sur les débuts de matches? Si tel devait être le cas, la tendance serait alors favorable au club israélien, dont le cinq de départ semble largement capable de prendre le dessus sur celui de son adversaire. La spontanéité de Jeremy Pargo et la présence imposante de Sofoklis Schortsanitis dans la raquette permet au Maccabi de peser à l'extérieur et à l'intérieur.
Du côté stambouliote, la rigueur défensive du cinq de départ peut permettre ensuite aux remplaçants de prendre le dessus sur le banc de Tel Aviv. Si Nemanja Bjelica et Bojan Bogdanovic sont incontournables dans l'animation offensive, Andrew Goudelock a un grand rôle à jouer dans cette opposition mais il ne démarre pas souvent les rencontres. La nécessité de frapper fort dès le premier match pourrait le propulser dans le cinq de départ.
Le cinq majeur du Fenerbahçe: Zizis, Bjelica, Bogdanovic, Cetin, Savas
Le cinq majeur du Maccabi: Ohayon, Pargo, Randle, Schortsanitis, Smith
Le banc: 70% - 30%
Le déséquilibre entre les deux équipes est criant. A l'image de ce que Dimitris Itoudis peut se permettre avec le CSKA Moscou et sa profondeur d'effectif, Zelko Obradovic choisit souvent de lancer Andrew Goudelock après les débuts de matches. Ce dernier est tout simplement le meilleur joueur du Fener (16,7 pts/match) et joue ensuite près de 30 minutes. Son adresse à trois points (47,7%) est redoutable. Sans oublier qu'il est souvent accompagné de Ricky Hickman (9 pts), Jan Vesely (10,8) ou encore Emir Preldzic (8,3 d'éval) pour faire pencher la balance en faveur des siens.
Du côté du Maccabi, il ne faudra pas minimiser les impacts en sortie de banc d'Alex Tyus, Nate Linhart ou encore Marquez Haynes. Leur influence paraît moins à même de faire basculer l'opposition entre les deux clubs. En plus des deux bancs, et plus que dans les trois autres confrontations, les deux publics auront leur mot à dire et donneront à ce duel une autre dimension.
Les coaches: 60% - 40%
Impossible pour Guy Goodes de se comparer à Zelko Obradovic en terme de palmarès européen. Huit fois vainqueur de l'Euroligue, dont cinq titres avec le Panathinaïkos entre 2000 et 2011, ce dernier maîtrise parfaitement les exigeances des play-offs et saît gérer son effectif pour réussir les bons coups. Il est le coach le plus expérimenté de la compétition. C'est forcément un atout pour le Fener qui se déplace très bien cette saison en Euroligue (2 défaites seulement). Avec l'avantage du terrain, c'est un gros plus.
Sans avoir le palmarès d'Obradovic, Guy Goodes peut lui se vanter d'avoir remporté la dernière édition de l'Euroligue, en tant qu'assistant aux côtés de David Blatt. Sa reprise de l'équipe n'a pas toujours été couronnée de succès et la qualification pour les play-offs s'est jouée à une victoire dans le groupe E.