Fenerbahçe - Maccabi Tel Aviv : 2-0
Déjà battu (72-80) dans une Ülker Sports Arena surchauffée lors du premier match, le Maccabi Tel Aviv, tenant du titre, a de nouveau chuté ce jeudi en Turquie (82-67) et rentre en Israël avec deux victoires de retard, et plus le droit à la moindre erreur. Bousculé dès l'entame du match, Tel Aviv a rapidement vu son adversaire s'échapper pour mener de 16 points à la fin du premier quart-temps (30-14, 10e). Un avantage acquis très tôt donc, et maintenu jusqu'à la fin du match, grâce, notamment, à la très bonne défense collective du Fener, bien aidée par un Nemanja Bjelica royal sous le panier (15 rebonds). Solides dans leur raquette, les Turcs se sont par ailleurs appuyés offensivement aussi bien sur Goudelock (19 points) que sur Erden (12 points, 6/6 aux tirs) ou Vesely (6 points, 8 rebonds, 3 interceptions).
S'il est incapable de trouver une solution pour lutter à l'intérieur, le Maccabi va au moins devoir retrouver son adresse, disparue encore ce jeudi, à l'image de Brian Randle (6/15 à deux points, 1/3 aux lancers) ou de Yogev Ohayon (1/5 aux tirs). Car Jeremy Pargo (16 points, 4 passes, 3 rebonds) ne peut pas tout faire, même s'il a été, comme lors du premier match (25 points, 8 passes), le seul joueur de son équipe à surnager. D'autant que côté turc, on n'entend pas prolonger le plaisir de la série plus que nécessaire. «On doit s'imposer dès le match 3, assenait Bjelica dès la fin de la rencontre. Là-bas, ce sera dur, mais il faut qu'on y aille avec la volonté de gagner immédiatement.» Un objectif auquel adhérait son entraîneur, Zeljko Obradovic, qui ne prévoit pas pour cela de mofidier son plan de jeu : «On va jouer de façon similaire. Comme toujours, on se battra en équipe pour essayer de décrocher la victoire qui nous manque.»
CSKA Moscou - Panathinaikos : 2-0
Déjà largement dominateur mardi (93-66) lors de ses débuts dans ces quarts de finale, le CSKA Moscou a récidivé ce jeudi à domicile (100-80) pour faire le break et s'approcher lentement mais sûrement du Final Four. Il ne manque plus qu'une victoire à Nando de Colo et consorts pour valider leur ticket pour Madrid (du 15 au 17 mai). Ils pourraient la décrocher dès lundi, en Grèce. Dimitrios Itoudis, le coach moscovite, qui connaît bien le Pana pour y avoir été assistant pendant 13 ans, met toutefois en garde ses joueurs. «Ils vont réagir, comme ils l'ont fait par séquences dans ces deux premiers matches, prévient-il. Mener 2-0, c'est un bon avantage, mais cela ne nous donne pas la qualification. C'est à nous de rester concentrés, appliqués, et motivés, car à chaque fois, c'est un nouveau match qui commence.»
Sony Weems, lui, semble moins inquiet. Du haut de ses 20 points ce jeudi, il préfère se focaliser sur la performance de son équipe, «très solide en défense, notamment sur les extérieurs», que sur l'hypothétique réaction de l'adversaire. «Peut-être qu'ils peuvent nous surprendre, concède-t-il. Mais c'est à nous de rester vigilant pour gagner chez eux.» Avec une telle performance collective, difficile de ne pas croire en la qualification russe. Car jeudi encore, le danger fut permanent et imprévisible. Vainqueur de chaque quart-temps (21-14, 26-21; 25-19 et 28-26), le CSKA a pu compter aussi bien sur Weems donc, que sur Andrei Kirilenko (16 points dont 4/4 à 3 points, 4 rebonds, 2 interceptions, 3 contres) ou encore Nando de Colo (16 points, 4 passes, 1 rebond). Reste donc à confirmer, pour décrocher la victoire manquante. Première tentative : lundi prochain, cette fois-ci en Grèce.