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Conflit à Gaza : l'ONU attribue des attaques d'écoles à l'armée israélienne

Un rapport d'enquête des Nations Unies publié lundi attribue sept attaques contre des écoles de l'ONU à l'armée israélienne lors de son offensive sur la bande de Gaza à l'été.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Publié le 27 avril 2015 à 19h37, modifié le 27 avril 2015 à 19h37

Temps de Lecture 1 min.

Gaza a été dévastée à l'été 2014 par cinquante jours de guerre qui ont fait 2 200 morts côté palestinien et 73 côté israélien. Les bombardements israéliens ont en outre détruit 100 000 foyers.

L'armée israélienne est responsable de sept attaques contre des écoles de l'ONU lors de son offensive sur la bande de Gaza à l'été 2014, affirme lundi 27 avril un rapport d'enquête de l'ONU.

Ces attaques ont fait au moins 44 morts et 227 blessés entre le 16 juillet et le 26 août dans ces écoles qui étaient utilisées comme abris par les civils palestiniens.

« Je déplore le fait qu'au moins 44 Palestiniens aient été tués du fait des actions israéliennes et qu'au moins 227 autres aient été blessés dans des bâtiments des Nations unies qui étaient utilisés comme abris d'urgence », écrit le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, dans une lettre accompagnant la publication du rapport. Il ajoute :

« Je suis consterné que des groupes d'activistes palestiniens aient mis en danger les écoles des Nations unies en les utilisant pour cacher des armes. Les trois écoles où des armes ont été trouvées étaient vides à ce moment-là et n'étaient pas utilisées comme refuges. »

2100 Palestiniens tués durant le conflit

Plus de 2 100 Palestiniens, des civils pour la plupart, ont été tués pendant la guerre qui a opposé Israël au Hamas et d'autres groupes armés dans la bande de Gaza en juillet-août 2014. Soixante-sept soldats et six civils israéliens ont également été tués par des tirs de roquettes et des attaques des groupes palestiniens.

L'Etat hébreu comme le Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne, avaient promis de coopérer pleinement à cette enquête lancée par Ban Ki-moon en octobre dernier et dirigée par Patrick Cammaert, un général néerlandais à la retraite, ancien chef de la force de maintien de la paix de l'ONU dans l'est de la République démocratique du Congo.

Cinq enquêtes pénales ouvertes côté israélien

L'armée israélienne a de son côté ouvert en septembre cinq enquêtes pénales sur la conduite de ses opérations à Gaza, notamment sur certaines attaques ayant visé les écoles de l'ONU et sur la mort de quatre enfants palestiniens sur une plage.

« Les bâtiments des Nations unies sont inviolables et doivent être des endroits sûrs, en particulier dans une situation de conflit armé », souligne M. Ban dans sa lettre, ajoutant : « J'œuvrerai avec toutes les personnes concernées et je n'épargnerai aucun effort pour que de tels incidents ne se reproduisent jamais. »

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

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