Tel Aviv : des policiers blessés lors d'une manifestation contre la discrimination
Une cinquantaine de personnes, en majorité des policiers, ont été blessées dimanche soir au cours des heurts qui ont éclaté lors d'une manifestation rassemblant plusieurs milliers d'Israéliens d'origine éthiopienne dans le centre de Tel Aviv.
De notre correspondant à Jérusalem
Le rassemblement, qui avait débuté dans une atmosphère détendue sur la voie rapide qui ceinture la ville, a dégénéré lorsque les protestataires ont convergé vers la mairie. Des pierres et des bouteilles ont volé vers l'imposant service d'ordre, tandis qu'une poignée de manifestants tentait de s'introduire dans les locaux de la municipalité. La police a dispersé la foule au moyen de grenades assourdissantes, de canons à eau, et une vingtaine de personnes ont été interpellées.
Jeudi dernier, déjà, une première manifestation avait donné lieu à de spectaculaires affrontements qui ont paralysé le centre de Jérusalem. Plus d'un millier de Juifs éthiopiens étaient venus dénoncer les violences policières et les discriminations dont ils s'estiment victimes. Le récent passage à tabac, par un policier, d'un soldat israélien d'origine éthiopienne, a cristallisé les frustrations de cette communauté. La suspension du fonctionnaire n'a pas suffi à calmer les esprits et certains porte-parole de la minorité éthiopienne menacent désormais d'une «intifada noire».
Le jeune soldat molesté reçu lundi par Nétanyahou
Visiblement inquiet de la tournure prise par les événements, Benyamin Nétanyahou s'est engagé à recevoir ce lundi Demas Fekadeh, le jeune soldat molesté, ainsi que des représentants de la communauté. Le ministre de la Sécurité publique, Yitzhak Aharonovitch, a pour sa part reconnu qu'«une partie des griefs formulés contre la police sont justifiés». «Certains événements doivent faire l'objet d'une enquête et la police au devoir d'introspection», a-t-il déclaré dimanche, tout en soulignant qu'il ne tolérerait aucune violence. La police, qui a jusqu'à présent fait preuve d'une certaine retenue face aux manifestants, a d'ailleurs laissé entendre qu'elle pourrait durcir le ton si le mouvement se poursuit.
Allegra Fausto
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Tout comme les éthiopiens, les Juifs arabes (Mizrahi et Sefarades) estiment subir des discriminations au sein de la société israélienne. Ils ont même lancé un mouvement, les « panthères noires », sur le modèle des mouvements anti-ségrégation aux Etats-Unis.
Gwendal1
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ne vous tracassez pas ils nient leur propre racisme mais dénoncent sans arrêt l'antisémitisme
De Profundis Clamavi
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La reine de Saba doit se retourner dans sa tombe !
Si GOBELIN pouvait arrêter de dire des inepties, ça relèverait un peu le niveau ...