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ISRAËL

Pour faire taire la polémique, le patron d'Orange va se rendre en Israël

Alors que les activités d'Orange dans les colonies israéliennes ont récemment suscité de vives réactions, le PDG du groupe de télécommunications français Stéphane Richard a accepté une invitation à se rendre en Israël.

Le patron d'Orange, Stéphane Richard.
Le patron d'Orange, Stéphane Richard. Éric Piermont, AFP, archives
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Le PDG d'Orange Stéphane Richard se rendra "prochainement" en Israël pour "y réaffirmer l'engagement du groupe", a indiqué, dimanche 7 juin, le groupe français de télécommunications, qui est au cœur d'une polémique sur ses activités dans les colonies israéliennes.

Le patron du groupe avait évoqué cette semaine la volonté de sa holding de mettre un terme à son accord de licence avec la société israélienne Partner. Une annonce qui avait été perçue comme le souhait de quitter le territoire israélien. La controverse avait enflé jusqu'à atteindre les plus hautes sphères politiques, avant que Stéphane Richard ne réaffime, samedi, que "Orange [était] présent en Israël pour y rester". Il s'agit de retirer la marque, mais de maintenir les filiales, a-t-il expliqué.

C'est l'État hébreu qui est à l'origine de la prochaine visite. Un responsable gouvernemental israélien, sous couvert de l'anonymat, a indiqué dimanche que "le gouvernement d'Israël a invité [Stéphane Richard]". Selon cette source, le dirigeant avait sollicité un entretien avec l'ambassadeur d'Israël à Paris, mais ce dernier a reçu ordre de ne pas le  rencontrer et de lui proposer à la place de se rendre dans le pays.

"Clarifier ce malentendu"

Selon le porte-parole d'Orange, ce voyage "permettra à Stéphane Richard de clarifier ce malentendu (...) et d'apporter toutes les précisions nécessaires pour mettre un terme à cette polémique et y réaffirmer l'engagement du groupe".

La déclaration controversée, interprétée par certains comme une tentative de boycotter Israël, avait soulevé une tempête de critiques dans l'État hébreu, y compris du Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Stéphane Richard a expliqué que la volonté de son groupe de mettre fin à la licence permettant à l'opérateur israélien Partner d'utiliser la marque Orange en Israël, mais également dans des colonies en Cisjordanie occupée, était uniquement motivée par sa stratégie de marque, et non par des considérations politiques. L'État hébreu est en effet le seul pays dans lequel Orange est présent sans exploiter lui-même sa marque.

"Orange ne fait pas de politique", s'était défendu Stéphane Richard dans un tweet vendredi, se disant "éprouvé et désolé de cette controverse".

Avec AFP

 

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