Kage: "Ma situation actuelle ? Je révélerai tout, de A à Z..."

Hervé Kage présente le Beitar Jérusalem, adversaire des Zèbres en Europa League et revient également sur sa situation compliquée à Genk. Interview.

Nicolas Bughin
Kage: "Ma situation actuelle ? Je révélerai tout, de A à Z..."
©Photonews

Hervé Kage présente le Beitar Jérusalem, adversaire des Zèbres en Europa League. Les Zèbres connaissent enfin le nom de leur adversaire pour le deuxième tour des préliminaires de l’Europa League. Hier soir, le Beitar Jérusalem s’est imposé 2-1 face aux Kazakhs de Shymkent et a donc remporté le droit de défier Charleroi (0-0 à l’aller) !

Le Beitar n’est pas inconnu pour le matricule 22 puisque Charleroi s’est déjà imposé 0-1 face à ce club en 1996. C’était en Coupe Intertoto et l’unique but de la rencontre avait été inscrit par Tibor Balog !

En 2011, Charleroi avait également collaboré avec le Beitar puisque Hervé Kage avait été prêté au club six fois champion d’Israël. "Le Beitar cherchait un milieu défensif et le manager Dudu Dahan avait soufflé mon nom. Pour moi, c’était un défi intéressant à relever."

Mais l’expérience israélienne de Kage n’avait pas été couronnée de réussite. Il n’y jouait que 5 matches et rentrait déjà au pays au bout de trois mois. "Le président de l’époque voulait vendre le club et il n’y avait plus d’argent dans les caisses."

Le meilleur souvenir de Kage reste évidemment cette victoire 3-2 dans les derniers instants de la partie face à l’ennemi juré du Maccabi Tel Aviv. "Ce derby, c’est vraiment la folie. Le stade était plein à craquer avec 35.000 supporters déchaînés. La veille du match, des supporters du Maccabi avaient réussi à s’introduire dans notre vestiaire et y avaient tout cassé. Lorsque l’on a marqué le but de la victoire, j’ai cru que le stade allait exploser ! Après ce match, le manager voulait lever l’option sur mon contrat. Mais comme il n’y avait plus d’argent, j’ai préféré décliner…"

À Jérusalem , Kage vivait face au stade. "Les jours de match, j’y allais à pied. Je garde le souvenir d’une ville calme même s’il y a des militaires partout. Parfois, on dirait même des enfants ! La mentalité était très particulière : on ne peut pas manger quand on veut et dès le vendredi soir, jour du Shabbat, il n’y a personne dans les rues."

Pour avoir côtoyé les deux clubs, Kage affirme que Charleroi sera le favori de cette double confrontation. "Les Zèbres ont les qualités pour éliminer cette équipe. Le plus difficile pour eux sera de bien gérer le déplacement. Les joueurs du Beitar ont intérêt à mouiller le maillot sinon les supporters peuvent gronder très rapidement. Ce match sera une belle expérience pour tous les Carolos." Face à Shymkent, le stade était presque plein. Chaude ambiance en vue…

"Je révélerai tout, de A à Z…"

Hervé Kage est sur une voie de garage au Racing où il possède pourtant encore deux ans de contrat.

"Je m’entraîne individuellement, avec un préparateur. L’important, c’est que je me sens super bien, tant dans mon corps que dans mon esprit. C’est difficile de parler vu ma situation actuelle. Mais une fois qu’elle sera réglée, j’expliquerai de A à Z ce qu’il s’est réellement passé dans ce club. Personnellement, et au vu de la saison réalisée par Genk, je suis assez satisfait de mes statistiques avec 4 buts pour 7 titularisations."

"Les Carolos peuvent y aller…"

Charleroi recevra le Beitar le jeudi 16 juillet avant de se déplacer en Israël une semaine plus tard. Un voyage qui s’annonce compliqué… même si Hervé Kage ne déconseille absolument pas aux fans carolos d’effectuer le voyage dans un pays pourtant en plein conflit armé.

"Jérusalem est très sécurisée ! Je n’y ai jamais rencontré le moindre souci. Les supporters peuvent y aller tranquillement. Avant d’y aller pour la première fois, je n’étais pas rassuré. Mais tout s’est toujours très bien passé."

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