Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

L’avocat et écrivain américain Samuel Pisar, l’un des plus jeunes rescapés de la Shoah, est mort

Universitaire, avocat international et écrivain, Samuel Pisar avait été aussi un conseiller du président américain John Fitzgerald Kennedy.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 juillet 2015 à 14h25, modifié le 28 juillet 2015 à 13h45

Temps de Lecture 1 min.

Samuel Pisar et sa femme à Paris, en octobre 2012.

L’avocat et écrivain américain Samuel Pisar, qui fut l’un des plus jeunes et célèbres survivants de la Shoah, est mort lundi à New York à l’âge de 86 ans, a annoncé, mardi 28 juillet, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

« Il était l’un des rares survivants très connus avec Elie Wiesel et Simone Veil », a déclaré le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman, qui a dit perdre « un ami ». Né à Bialystok, en Pologne, le 18 mars 1929, il avait été déporté à 13 ans à Majdanek, puis à Auschwitz et à Dachau, d’où il avait été libéré à 16 ans. Il avait raconté son expérience des camps nazis dans ses mémoires sous le titre Le Sang de l’espoir.

Universitaire, avocat international renommé et écrivain, Samuel Pisar avait aussi été dans les années 60 conseiller du président américain, John Fitzgerald Kennedy, pour le commerce international.

« Parcours hors du commun »

Cet homme était bien connu en France, où il a vécu à plusieurs reprises et été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur. Jacques Chirac avait cité sa contribution à la mémoire du génocide juif dans son fameux discours du Vel’ d’Hiv, en 1995, soulignant la nécessité que la France se souvienne, « pour que le sang de l’Holocauste devienne, selon le mot de Samuel Pisar, “le sang de l’espoir” ».

Dans un communiqué, François Hollande a salué « un homme au destin exceptionnel qui traversa les tragédies du siècle dernier avec un courage et une soif unique de vivre et de faire avancer le monde ». Un parcours d’exception qui se confond avec l’histoire du XXe siècle pour un homme également auteur de livres de géopolitique et d’économie, nommé à 85 ans ambassadeur de l’Unesco pour l’enseignement de l’holocauste et des génocides. « Samuel Pisar s’était voué à l’impérieuse obligation de transmettre ce qu’il avait vécu et avait dédié ainsi son parcours hors du commun à la mémoire de celles et de ceux passés par l’horreur des camps nazis », a souligné le chef de l’Etat.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.