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L’œuvre d’Anish Kapoor à nouveau dégradée, avec un tag prônant le « respect de l’art »

La sculpture, dont l’installation avait créé la polémique, avait déjà été vandalisée dimanche dans le parc du château de Versailles avec des inscriptions à caractère antisémite.

Le Monde avec AFP

Publié le 10 septembre 2015 à 21h49, modifié le 11 septembre 2015 à 07h23

Temps de Lecture 1 min.

Dirty Corner ne peut décidément pas mener sa vie artistique paisiblement. Déjà vandalisée dimanche dans le parc du château de Versailles avec des inscriptions à caractère antisémite, la sculpture d’Anish Kapoor a été à nouveau dégradée, cette fois avec un tag sur le « respect de l’art », a annoncé jeudi 10 septembre le château.

La phrase « Respect art as u trust God » (« respecte l’art comme tu crois en Dieu ») a été inscrite en grandes lettres à la peinture rose sur la partie inférieure de la sculpture, a précisé la direction du domaine, qui a décidé de renforcer les mesures de sécurité.

Critique ou soutien à l’artiste ?

Des maîtres-chiens vont être déployés, des rondes de police seront effectuées pendant toute la nuit et de nouvelles caméras de surveillance installées, a fait savoir la direction, qui s’est refusée à toute interprétation de la nouvelle inscription découverte, dont la formulation peut être interprétée soit comme une critique, soit comme un soutien à l’artiste.

Après l’acte de vandalisme de dimanche, Anish Kapoor avait annoncé, « en parfait accord avec Catherine Pégard », la présidente du domaine, que les insultes ne seraient pas retirées, estimant que désormais « ces mots infamants font partie » de l’œuvre. Des panneaux explicatifs devaient cependant être mis en place.

Venu constater les dégâts mardi dernier, l’artiste avait nuancé son propos, estimant qu’il « avait besoin de temps pour décider » s’il fallait effacer les tags. Il avait fait part de sa « grande tristesse » et évoqué un « enterrement de la culture ».

Souvent qualifiée de « vagin de la reine », l’installation de cette trompe d’acier à la connotation sexuelle évidente dans le parc du château de Versailles avait suscité la polémique. Installé dans l’axe principal du parc, sur un tapis vert, ce tunnel d’acier rouillé de 60 m de long, entouré d’excavations et d’énormes blocs de pierre, avait déjà été vandalisé en juin par des jets « superficiels » de peinture jaune.

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Le Monde avec AFP

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