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Real, Pana, Maccabi : ils doivent redresser la barre sans attendre

Rudy Fernandez et le Real Madrid ont été battus lors de la première journée d'Euroligue. (Euroleague)
Rudy Fernandez et le Real Madrid ont été battus lors de la première journée d'Euroligue. (Euroleague)

Jeudi soir, le Real Madrid, le Maccabi Tel Aviv et le Panathinaïkos reçoivent tous pour la deuxième journée d'Euroligue. Les trois clubs ont débuté l'exercice par une défaite et doivent impérativement se relancer.

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Le Real Madrid, le Maccabi Tel Aviv et le Panathinaïkos ont tous les trois un point commun : battus lors de la première journée d'Euroligue, ces trois favoris pour accéder aux play-offs, voire au Final Four, ont mal débuté leur campagne européenne. Une situation surprenante notamment pour le Real Madrid, tenant du titre, dominé la semaine passée chez le Khimki Moscou (84-70). Les trois clubs concernés ont l'occasion jeudi soir d'équilibrer leur bilan, sur leur parquet, afin de ne pas prendre de retard dans la course à la qualification pour le tour suivant.

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Un objectif commun : la production offensive

La semaine dernière, Real, Pana et Maccabi ont surtout déçu par leurs productions offensives. Aucune des trois formations n'est parvenue à inscrire plus de 70 points, barre symbolique à impérativement dépasser puisque les vainqueurs de la 1re journée ont inscrit en moyenne 80 points. Surtout, c'est la réussite à deux points qui leur a fait défaut avec moins de 50% d'adresse sur chaque match.

«Nous avons eu beaucoup de tirs ouverts que nous n'avons pas su mettre dans le quatrième quart» avait résumé Aleksandar Djordjevic, coach du Panathinaïkos Athènes, à l'issue de la défaite sur le parquet du Lokomotiv Kuban (81-70). Même son de cloche pour Guy Goods du côté du Maccabi, humilié par le CSKA Moscou (100-69) : «Nous n'avons pas pris les bons tirs et nous les avons laissé marquer près de 70% de leurs tirs à deux points».

Un calendrier pas si facile

Un succès à domicile devient d'autant plus capital pour les trois clubs que leur calendrier en Euroligue n'est pour l'instant pas favorable. La semaine prochaine, le Real se rendra en Turquie pour affronter le Fenerbahçe Istanbul, autre favori du groupe A, avant de recevoir le Bayern Munich. Pour le Panathinaïkos, il faudra dans la foulée de la réception d'Izmir se rendre chez le FC Barcelone, également tombé lors de la première journée. Le Maccabi Tel Aviv est moins dans l'urgence avec les réceptions enchaînées de Malaga et de Sassari.

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Leur calendrier de la phase aller
Real : Belgrade (dom.), Fenerbahçe (ext.), B.Munich (dom.), Strasbourg (dom.)
Pana : Izmir (dom.), Barcelone (ext.), Zielona Gora (ext.), Kaunas (dom.)
Maccabi : Malaga (dom.), Sassari (dom.), Bamberg (ext.), D.Istanbul (dom.)

Fernandez, Gist, Smith, trois joueurs revanchards

Directement concernés par les contre-performances de leurs équipes, trois joueurs majeurs auront à coeur de faire oublier leur triste prestation de la semaine dernière. A commencer par Rudy Fernandez, l'ailier du Real Madrid : seulement 7 points en 26 minutes de jeu et une influence très limitée sur l'organisation de son équipe. Un constat identique à l'occasion de la première victoire de la saison des Madrilènes, dimanche en championnat. Fernandez n'a inscrit que 3 points en 20 minutes.

A l'intérieur, James Gist a eu du mal à peser pour le Panathinaïkos (4 pts à 2/6, 2 rbds, 3 balles perdues en 28 minutes). La saison passée, il tournait à 9,5 points par match. Son apport est d'autant plus nécessaire que derrière lui, la rotation est assurée par le vieillissant Antonis Fotsis (34 ans).

Dans le cinq de départ du Maccabi Tel Aviv et malgré 26 minutes de temps de jeu, Devin Smith s'est montré maladroit (6 pts à 2/7) tout en compensant aux rebonds (6 prises). Moins utilisé, l'ancien Manceau Taylor Rochestie a fait mieux (14 pts à 4/11 en 24'). Le secteur extérieur du club israélien se doit d'être plus performant.

publié le 22 octobre 2015 à 11h00 mis à jour le 22 octobre 2015 à 11h30
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