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120 morts en deux mois dans les violences entre Israéliens et Palestiniens

Une palestinienne de 19 ans a été tuée lorsqu'elle a attaqué un soldat israélien avec un couteau.

Une palestinienne de 19 ans a été tuée lorsqu'elle a attaqué un soldat israélien avec un couteau.

Photo : Getty Images / JAAFAR ASHTIYEH

Radio-Canada

La vague de violence entre Israéliens et Palestiniens a fait plus de 120 morts en deux mois et elle ne semble pas en voie de se juguler, puisque deux nouvelles attaques ont été perpétrées au cours de la journée.

Ces dernières attaques sont l'oeuvre de deux Palestiniens de moins de 20 ans qui ont attaqué des Israéliens en Cisjordanie, occupée par Israël. Les assaillants ont été abattus par les forces israéliennes.

Le premier, âgé de 16 ans, a tenté de poignarder un piéton près de colonies israéliennes du Goush Etzion, au sud de Jérusalem.

La deuxième attaque est l'oeuvre d'une récidiviste palestinienne de 19 ans. La jeune femme a tenté de s'en prendre à un soldat israélien avec un couteau près de la colonie d'Enave, entre Tulkarem et Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie.

L'étudiante de Naplouse, sortie de prison il y a un an et demi pour une tentative similaire, a été abattue par le soldat qu'elle a attaqué. L'assaillante avait purgé une peine de deux ans de prison lorsqu'elle a été libérée.

Depuis le 1er octobre dernier, 103 Palestiniens ont été tués, selon un bilan compilé par l'AFP. Un grand nombre de ces individus ont été abattus en tentant de commettre des agressions, principalement à l'arme blanche.

Les attaques ont également fait 17 morts parmi des Israéliens. Un Américain et un Érythréen ont aussi été tués au cours de ces attaques.

Cette flambée de violence intervient à un moment où le conflit israélo-palestinien s'enlise, après des dizaines d'années d'affrontements. 

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, se sont croisés à Paris dans le cadre de la conférence sur le climat. Les deux hommes ont échangé une poignée de main, jugée protocolaire par M. Nétanyahou. Leurs divergences demeurent intactes.

M. Nétanyahou a déclaré que M. Abbas devait « cesser d'inciter à la haine », alors que ce dernier a indiqué qu'il était inutile de « perdre plus de temps dans des négociations avec les Israéliens ».

Avec les informations de Agence France-Presse

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