
Trois adolescents palestiniens ont été abattus, dimanche 14 février, par des soldats israéliens.
Nihad et Fouad Waked, tous deux âgés de 15 ans mais sans lien de parenté direct, « lançaient des pierres sur des véhicules » passant à proximité de leur village de Araqa situé à l’ouest de la ville de Jénine, a fait savoir l’armée israélienne. « Quand les soldats sont arrivés sur les lieux, l’un des assaillants a tiré en leur direction et les soldats ont répliqué par des tirs qui les ont tués », a déclaré une porte-parole de l’armée israélienne à l’Agence France presse.
Peu de temps après, entre Jérusalem et Bethléem, un Palestinien, qui, selon la police israélienne, avait tenté d’attaquer un policier israélien à coups de couteau, a été abattu. Le ministère de la santé palestinien l’a identifié comme Naïm Safi, 17 ans, originaire d’un village proche de Bethléem en Cisjordanie.
Aucun membre des forces de sécurité n’a été blessé dans ces attaques, a indiqué la police.
La poudrière d’Hébron
En fin de journée, une jeune Palestinienne « a tenté d’attaquer au couteau un policier posté devant le Tombeau des patriarches » à Hébron, selon la police israélienne. La jeune fille, âgée de 20 ans, a ensuite été « transférée vers un hôpital dans un état critique », selon la police.
Hébron, la plus grande ville de Cisjordanie et longtemps cœur commercial du territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, est une véritable poudrière depuis que 500 colons se sont installés dans le centre historique, barricadés sous haute protection militaire et retranchés derrière une zone tampon désormais interdite d’accès aux 200 000 habitants palestiniens. La ville, et en particulier le Tombeau des Patriarches, a un temps concentré une grande part des violences.
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