Refaelov, la lumière du jeu brugeois
Présent depuis cinq ans au Club Bruges, l'Israélien, dont le prénom signifie "ma lumière" en hébreux, marque les esprits et le jeu brugeois grâce à son talent balle au pied. Mais le jeune trentenaire ne s'enflamme pas. Il reste humble, comme il l'a toujours été. Portrait.
- Publié le 15-05-2016 à 09h43
- Mis à jour le 15-05-2016 à 09h55

Présent depuis cinq ans au Club Bruges, l'Israélien, dont le prénom signifie "ma lumière" en hébreux, marque les esprits et le jeu brugeois grâce à son talent balle au pied. Mais le jeune trentenaire ne s'enflamme pas. Il reste humble, comme il l'a toujours été. Portrait.
Lior Refaelov a été épargné par Michel Preud'homme dimanche dernier lors du déplacement à La Gantoise.
L'entraîneur brugeois ne voulait pas le brûler avant la rencontre décisive de ce dimanche face à Anderlecht. Michel Preud'homme connaît en effet l'importance qu'a pris Lior Refaelov non seulement dans le vestiaire brugeois mais également dans le jeu. Il suffit de regarder ses impressionnantes statistiques depuis son arrivée, sur la pointe des pieds, en juin 2011 : l'international israélien a en effet disputé 188 rencontres, inscrivant 49 goals et distillant 49 assists. Un bilan qui fait pâlir d'envie tous ceux qui aimeraient ramener le titre au Club Bruges, 11 ans après le dernier en date. Mais Lior Refaelov n'est pas du genre à se prendre la tête. Le tout jeune trentenaire, né à Or Aqiva, une ville située dans le nord d'Israël, ne s'enflamme pas. Le milieu de terrain offensif préfère remettre l'ouvrage sur le métier, à l'écoute de tout un chacun, faisant ainsi le bonheur de tous ceux qu'il côtoie ou a côtoyés.
Lior Refaelov a passé treize ans de sa vie au Maccabi Haïfa et ne semble y avoir laissé que de bons souvenirs. Shlomi Arbeitman, l'attaquant passé par La Gantoise, Westerlo et Mons, actuellement actif à l'Hapoel Haïfa, n'a pas oublié le meneur de jeu brugeois : "Je connais très bien Lior", assure Arbeitman, qui fête ce samedi ses 31 ans. "Nous avons évolué ensemble au Maccabi Haïfa. C'est non seulement un excellent joueur mais également un homme bon. En dehors du football, c'est quelqu'un d'intelligent. Quand il est arrivé à Haïfa, il devait avoir à peu de choses près 17 ans. On pouvait déjà voir qu'il était un bon joueur. Je ne l'ai jamais affronté sur un terrain, même si j'ai quitté le club quelque temps, mais il était devenu encore meilleur à mon retour. Nous avons alors vraiment joué ensemble. La collaboration s'est révélée prolifique : il m'a fourni beaucoup de passes décisives." (rires)
Dudu Dahan (manager) : "sa maman a beaucoup d'influence sur lui"
Lior Refaelov rencontre alors Dudu Dahan, qui deviendra son manager, en 2009, soit deux ans avant qu'il ne soit sacré meilleur joueur de la Ligat ha'al, la première division israélienne. "Il n'était pas heureux du travail fourni par ses agents", se souvient l'ancien joueur, très actif sur les réseaux sociaux. "Il voulait une nouvelle philosophie. Il a entendu parler de mon travail et je lui ai donné de bons conseils, pas seulement footballistiques mais également pour la vie de tous les jours, la manière de parler après les rencontres. La première fois que je l'ai rencontré, sa maman était présente. Elle a beaucoup d'influence sur lui et m'a également apprécié. Je lui ai dit de faire les bonnes choses. Quand la tête est bien, les jambes suivent. Il est devenu un meilleur joueur."
L'histoire est visiblement en marche. Luis Fernandez, ancien international français et actuellement entraîneur mais aussi chroniqueur sur une radio française, signe en mars 2010 un contrat de deux ans en tant que sélectionneur d'Israël. Le champion d'Europe 1984, dont l'agenda est surchargé, n'hésite pas à prendre un peu de temps pour dépeindre une personne qui tient visiblement une place à part dans son cœur. "C'est un ami, un mec bien; je l'ai lancé en sélection", nous explique-t-il avec une pointe de nostalgie. "J'avais été l'observer lorsqu'il évoluait encore au Maccabi Haïfa. J'avais remarqué des qualités indéniables qui le feraient réussir en Europe. Il est très fort techniquement mais aussi très intelligent. Je ne suis donc pas surpris par sa réussite. Les qualités, le talent : il les a; il faut ensuite réussir à mettre tout cela en pratique. J'apprécie également son côté humain. Il élimine facilement un adversaire et peut se montrer décisif, que cela soit en marquant ou en délivrant une passe décisive. Certes, son profil n'est pas celui d'un mec costaud, mais j'aime les petits éléments. Il était d'ailleurs toujours titulaire dans mon onze de base. Alors, oui, on peut se tromper sur une personne; cela arrive. Mais ce n'est pas le cas avec Lior."
Martane (ex-Standard) : "il est resté très simple, avenant et sympathique"
Équipiers, manager (évidemment…), sélectionneur ou encore membres du staff de l'équipe nationale : Lior Refaelov ne laisse personne indifférent. Ancien adjoint de Guy Luzon au Standard, le Franco-Israélien David Martane a officié en tant que traducteur de Luis Fernandez en sélection israélienne. "J'ai travaillé avec lui en équipe nationale entre 2010 et 2011", explique l'actuel coach des U21 du MS Ashdod. "Déjà, à l'époque, Refaelov était le meilleur joueur du championnat israélien. Il avait donc déjà beaucoup de qualités. De plus, malgré sa réussite en clubs et avec l'équipe nationale, Lior est resté très simple, avenant et sympathique. C'est sans doute pour cela aussi que le public l'aime tellement."
Lior Refaelov ne semble donc pas seulement réunir les qualités d'un excellent footballeur, mais il sait également se faire apprécier par tout un chacun. "J'ai flashé sur lui car il a un profil de jeu à l'Espagnol , un peu comme Iniesta", sourit Luis Fernandez. "Il a de belles qualités pour passer et voit tout plus vite que les autres. Le ballon ne lui brûle pas les pieds. Il peut passer en puissance ou tout en finesse. C'est un créateur, un leader technique. Lior est un garçon qui a des valeurs. Il n'est pas obnubilé par l'argent. Il est remarquable humainement. Je me rappelle, lorsqu'il a reçu le trophée de meilleur du championnat israélien, j'étais présent à la cérémonie. Ses parents sont venus me remercier. Lior est très attaché à la notion de famille. Il est dans un très bon club en Belgique et s'est attaché aux gens. Des joueurs montrant une mentalité comme la sienne, il y en a mais très peu. On ne peut qu'apprécier Lior, j'ai d'ailleurs toujours aimé ce garçon."
Shlomi Arbeitman passait du temps avec Refaelov en dehors des terrains lorsqu'il militait en Belgique. "Lior est un très bon ami. Dans les vestiaires, Lior est vraiment quelqu'un de sympathique. C'est le genre de gars qui peut faire des blagues et pour qui son cercle familial demeure très important. Je connais ses parents. Je me souviens encore d'eux aux bords des terrains en Israël. Ses amis représentent également beaucoup à ses yeux. En dehors du football, il aime pratiquer le tennis. Je ne l'ai toutefois pas encore affronté sur un cours de tennis."
La famille, la prunelle de ses yeux
Lior Refaelov est le premier enfant de ses parents, qui ont accueilli par la suite deux autres garçons, Shay et Tomer. Ceux-ci viennent régulièrement rendre visite au Brugeois et à sa petite famille. "Lior est le leader de sa famille", sourit Dudu Dahan. "C'est le fils que toute maman rêverait d'avoir, le frère idéal… Il se montre très généreux envers les gens qu'il aime. Il en prend soin. Il est impossible de lui payer un restaurant : c'est le premier qui se lève pour régler la note. Lior est un garçon très modeste. Cela vient de sa maison, de son éducation. C'est un garçon très intelligent, qui en connaît un rayon sur la vie. Il n'est pas né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Il se montre très généreux, il aime aider les gens. En dehors du ballon rond et de sa famille, Lior regarde les émissions à la télévision israélienne, les rencontres de foot également, les matches de Ligue des Champions. Et il apprécie la pratique du tennis de table. C'est un bon joueur. Notre niveau est le même." (rires)
La famille tient visiblement une place à part dans le cœur de Refaelov. "Lior est très stable", confirme David Martane. "Il aime rester proche de sa famille, avec sa femme et ses enfants. Ce n'est pas le genre de gars qui va arpenter les boites de nuit. Il est resté simple, très ouvert."
Luis Fernandez : "je suis attaché à ce garçon"
Malgré les succès sportifs, Lior Refaelov n'en oublie pas tous ceux qu'il a croisés. "Lorsque je jouais en Belgique (2010-14) et lui aussi, on se voyait en dehors des terrains", soutient Arbeitman. Le Brugeois reste reconnaissant envers les personnes qui l'ont aidé à progresser. "Je regarde régulièrement les résultats de Bruges sur mon téléphone", relate Luis Fernandez. "Cela me fait plaisir quand je vois qu'il a marqué ou délivré un assist. Je l'ai récemment eu au téléphone. Je me suis attaché à ce garçon et il ne m'a pas oublié. Youri Djorkaeff non plus ne m'a pas oublié, comme Patrick Vieira. J'ai apporté quelque chose à ces joueurs. Je les ai lancés. Ils avaient bien entendu le potentiel à la base, mais ils ont fait preuve de sérieux et ont travaillé. Lior ne m'a pas oublié. Il est formidable. C'est un garçon que j'aime beaucoup, toujours droit dans ses bottes. Il ne s'est pas transformé avec la réussite; il n'a pas le profil pour changer. Il a su rester simple. Lior a toujours été à l'écoute. Il est parfait, techniquement très bon et délivre du plaisir aux gens."
Refaelov croise des connaissances sur les terrains. Une fois que le match commence, l'Israélien ne fait pas de cadeaux. "Lorsqu'on se retrouvait lors d'oppositions entre le Standard et Bruges, nous restions bien entendu amis", sourit David Martane. "C'était sans doute facilité car j'étais au bord du terrain, pas sur celui-ci. Rencontrer le Club a toujours été difficile. Je me rappelle une fois que pour gagner le titre, on devait battre Bruges à domicile. Mais Lior a disputé un très bon match et on a perdu 1-0."
Toujours tiré à quatre épingles, Lior Refaelov aime bien s'habiller. "Cela peut donner l'impression qu'il est arrogant, mais ce n'est vraiment pas le cas", assure Dudu Dahan. "Lior se montre correct avec tout le monde. À Bruges, il est impossible de se promener avec lui, tellement de gens viennent le saluer. Heureusement, les Belges sont polis et ne lui sautent pas dessus. Il aime rendre aux fans l'amour qu'il reçoit. Dimanche, à Gand, même les supporters des Buffalos voulaient une photo avec lui : je n'en croyais pas mes yeux ! Il ne parle jamais mal aux gens. Il est très poli. C'est un modèle pour les jeunes, en fait, dont je parle à mes autres joueurs."
Bruges, sa deuxième maison
Sportivement parlant, Lior Refaelov est certainement à l'apogée de sa carrière. Mais cela ne signifie pas que le Brugeois quittera la Venise du Nord cet été, alors qu'il est sous contrat jusqu'en 2017. L'Israélien ne semble pas attiré par l'argent facile puisqu'il aurait déjà pu signer en Chine où il aurait gagné quelques deux millions d'euros par an. Refaelov se sent bien à Bruges, comme le prouve la bijouterie qu'il a ouverte avec sa femme (voir par ailleurs). "Au Club, il a un statut de joueur clé, indispensable", relate Martane. "Il s'est adapté au championnat et a réussi à s'améliorer. Lior est régulier à un très bon niveau depuis deux, trois ans. Il pourrait sans doute réussir dans un plus grand club, mais il se sent très bien à Bruges."
"Bruges, maintenant, c'est comme sa famille et la Belgique sa deuxième maison", soutient Dudu Dahan. "Je ne vois pas de raisons qui pourraient le pousser à quitter le club sauf si une offre mirobolante, impossible à refuser, se présenterait."
Bien dans sa tête et sur ses guiboles, Refaelov pourrait même remporter le Soulier d'Or si le Club décrochait le titre de champion qui lui manque depuis onze ans. Un titre que l'Israélien aurait largement aidé à remporter. "Ce n'est qu'une question de temps pour qu'il reçoive", prédit Dudu Dahan. "Il le mériterait amplement. Il a travaillé très dur pour cela. En plus, Bruges va devenir champion…"
Il peut tout demander à son président…

Appelez-moi Rafa. C'est l'appellation que j'affectionne le plus…"
Un sourire amical étire la fine moustache de Lior Refaelov, ce 23 juin 2011, date de sa présentation à la presse belge.
Le médian israélien, qui n'avait alors évolué qu'au Maccabi Haïfa, vient de se lier au Club Bruges. Il va être invité à y faire oublier Ronald Vargas. "Je ne cultive aucune ambition personnelle. Je ne pratique pas un sport individuel. Je sais que Bruges attend un titre depuis six ans. Je veux simplement l'aider à le conquérir."
Cinq ans plus tard, le Club Bruges n'a toujours pas étoffé son palmarès d'un nouveau titre national, mais Lior Refaelov défend toujours ses couleurs. À l'exception de Henk Houwaart, aucun étranger n'a disputé plus de matches pour le Club que l'Israélien, tout jeune trentenaire.
Lior Refaelov est tombé, d'emblée, sous le charme du Club Bruges. L'affection spontanée qu'il lui a vouée s'est mué en un réel amour : "Je me sens bien, ici. J'aime la ville, j'ai noué de réelles amitiés avec mes équipiers. Même quand mes prestations ou celles du Club ne répondaient pas à mes attentes, je n'ai jamais gambergé."
La révélation sous Leekens
Si Christoph Daum et surtout Juan Carlos Garrido ne sont pas parvenus à le sublimer, Lior Refaelov a commencé à se révéler sous Georges Leekens. Mais c'est sous la direction de Michel Preud'homme qu'il s'est vraiment épanoui : "J'ai noué une relation fantastique avec ce coach. Il est celui qui m'a bonifié. Sous son égide, je suis devenu plus complet."
Sur le plan humain, Lior Refaelov a poursuivi son opération séduction. Il a imposé sa belle personnalité sans la moindre affectation, en restant, simplement, naturel :"Lior est un gentleman dans toute l'acception du terme", assure Johan Koekelbergh, l'attaché de presse qui le côtoie tous les jours. "Même si ses prestations l'ont érigé en figure de proue de l'équipe, même s'il se sent plus libéré encore depuis le départ de Vazquez. Il ne vit pas sur son île. Il est aimable, jovial, positif en toutes circonstances. Ses équipiers l'apprécient vraiment. Ses équipiers mais aussi notre président. Lior est un peu le chouchou de Bart Verhaeghe : il peut tout lui demander ! Mais il n'abuse jamais de cette latitude… "
Dévy Rigaux, le team manager, le dépeint plus intimement encore : "Rafa est un gars relax. Un vrai père de famille modèle, soucieux du bien-être de sa femme et de ses trois enfants. Il ne se sent jamais plus en confiance qu'au sein du réseau d'amis qu'il a constitués. Il recèle le bon instinct grégaire. Lior aime la vie sous tous ses aspects. Je dirai qu'il valorise ces derniers sans jamais mettre en danger son statut de footballeur d'élite. Refaelov est un professionnel modèle. Il s'est assigné des objectifs raisonnables qu'il s'applique à atteindre. Il a, par exemple, ouvert un commerce de produits féminins de luxe, que gère sa femme."
"Il est aimable en permanence"
Ce qui séduit surtout en Refaelov, c'est son positivisme : "Lior demeure aimable en permanence. Il est toujours optimiste. Chaque matin, il arrive souriant à l'entraînement. Comme tout le monde, il est parfois en butte à des contrariétés ou à des soucis. Il s'efforce de ne jamais les faire corroder sa sphère professionnelle. Il sait relativiser les mauvais moments."
Lior Refaelov sera-t-il encore brugeois la saison prochaine ? "Je ne veux pas quitter ce Club que j'aime vraiment sans avoir contribué à lui offrir le titre."
Ce titre tant attendu, le Club le fêtera, peut-être, ce dimanche…
Le portrait technique de Lior Refaelov par Alex Teklak

Mental : "Une mentalité très positive"
"Il n'a pas dû attendre le départ de Vazquez pour affirmer sa personnalité, même s'il s'est plus affirmé depuis lors. Il s'est toujours révélé très performant. Il a une mentalité très positive. Ce n'est pas le genre de joueur qui va causer des problèmes. Même sur ses équipiers, il a une aura naturelle. S'il est sympathique, il se montre néanmoins sérieux. Il est bien vu par l'ensemble du vestiaire."
Physique : "La carrosserie peut parfois poser des problèmes"
"Ce garçon est arrivé avec un petit moteur. Malgré ses qualités physiques, il s'est souvent blessé. Il a maintenant la capacité à répéter les efforts. Son corps lui jouera encore des tours mais il a beaucoup gagné en volume de jeu. La nature choisit pour nous, en fait. Des joueurs comme Vazquez et Donk étaient aussi régulièrement blessés. La carrosserie peut parfois poser des problèmes mais cela ne veut pas dire que le moteur n'est pas bon. La balance est néanmoins positive. Il se prépare mieux mais pour tenir l'ensemble d'une saison, si on veut le garder intact, il faut le préserver de temps à autre."
Tactique: "Preud'homme a fait de lui un autre joueur"
"On remarque son importance quand il est absent : la créativité brugeoise et l'effet de surprise pâtissent de son absence. C'est comme ça : il y a des joueurs plus importants. Il est déterminant, surtout quand il évolue sur le côté droit. Meunier n'est pas le même en son absence. Il en souffre. Meunier a besoin de Refaelov devant lui, pour son apport offensif. Ce n'est pas le même type de joueurs quand Refaelov est absent. Son esprit collectif s'est développé. Il est maintenant capable de répéter les efforts. Il a en fait beaucoup changé depuis l'arrivée de Michel Preud'homme à la tête du Club. Si son temps de jeu est plus important, il connaît aussi moins de temps morts qu'avant. Il se montre plus constant, plus complet. Preud'homme a fait de lui un autre joueur."
Technique : "Un ouvre-boîtes par excellence"
"Refaelov a une belle vitesse, que cela soit avec ou sans ballon. Il fait preuve d'un très bon jeu entre les lignes. Son contrôle vers l'avant est impressionnant, comme sa capacité à fuir les duels. Il oblige les adversaires à commettre des fautes. Il attaque bien en profondeur. Il recherche le jeu en première intention. Sa capacité à combiner dans les petits espaces est impressionnante. C'est un ouvre-boîtes par excellence. Sa vitesse et sa vivacité avec ou sans ballon sont impressionnantes. Ses mouvements sont difficilement lisibles. Son imprévisibilité est certainement liée à son talent. Il sait faire des dribbles courts, des crochets. Il dispose d'une belle qualité de frappe et fait preuve de sang-froid devant le but. Il n'a pas besoin de beaucoup de temps pour préparer sa frappe. Il a des instantanés, des flashes. Le ballon lui colle au pied. Il enchaîne très rapidement. C'est l'un des rares en Belgique qui peut faire cela."