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La conférence de Paris sur le processus de paix israélo-palestinien aura lieu au début de juin

Cette réunion de relance du processus de paix israélo-palestinien doit rassembler une vingtaine de pays, plus l’UE et l’ONU, sans les deux principaux intéressés.

Le Monde

Publié le 17 mai 2016 à 12h05, modifié le 17 mai 2016 à 14h06

Temps de Lecture 2 min.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le président François Hollande dimanche 11 janvier à la Grande synagogue de Paris.

Le Quai d’Orsay a fait savoir, mardi 17 mai, que la conférence internationale prévue le 30 mai à Paris pour tenter de relancer le processus de paix israélo-palestinien « aura bien lieu à une date rapprochée. Une nouvelle date, début juin, devrait être prochainement fixée ». Plus tôt dans la journée, François Hollande avait annoncé que cette conférence était reportée à l’été, dénonçant une résolution « fâcheuse » de l’Unesco, qui avait braqué Israël. Le secrétaire d’Etat américain « John Kerry ne peut pas venir le 30 mai, donc elle est retardée. Elle aura lieu dans l’été », avait-il dit sur Europe 1, ajoutant :

« Cette initiative est nécessaire parce que, s’il ne se passe rien, si la France ne prend pas une initiative forte, qu’est-ce qui va se passer ? La colonisation, les attaques, les attaques terroristes, un certain nombre de conflits vont se poursuivre, les Palestiniens vont aller vers le Conseil de sécurité. »

Cette réunion doit rassembler une vingtaine de pays, plus l’UE et l’ONU, mais ni les Israéliens ni les Palestiniens n’y assisteront. Elle doit permettre de préparer, en cas de succès, un deuxième sommet international, prévu au deuxième semestre 2016, en présence cette fois des dirigeants israélien et palestinien. « Nous allons créer avec l’ensemble des acteurs, les grands pays et les pays voisins, les paramètres qui permettront qu’Israéliens et Palestiniens se retrouvent à la table des négociations », a expliqué François Hollande.

Un vote « fâcheux » sur les lieux saints

Le ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, s’est toutefois heurté dimanche à Jérusalem à de vives objections sur cette initiative de la part du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui a mis en doute l’« impartialité » française en brandissant un récent vote de la France à l’Unesco.

A l’initiative de plusieurs pays arabes, le conseil exécutif de l’Unesco a adopté à la mi-avril, avec la voix de la France, une décision sur la « Palestine occupée » visant à « sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est ». Benyamin Nétanyahou a condamné un texte « absurde », qui « ignore le lien historique unique entre le judaïsme et le mont du Temple ».

François Hollande a déploré mardi le vote « fâcheux » par la France de cette résolution controversée et a annoncé qu’il veillerait « personnellement » à sa reformulation en octobre. « Il n’est pas possible que les lieux saints puissent être mis en cause ou en doute quant à l’appartenance aux trois religions », a-t-il dit.

Un projet de résolution envisagé par les Palestiniens

Un porte-parole du Hamas dans la bande de Gaza, Sami Abou Zouhri, a réagi sur Twitter, où il écrit que le report de la conférence de Paris est « une preuve supplémentaire de l’inanité du choix du règlement [avec les Israéliens] et de l’échec du projet » du président palestinien, Mahmoud Abbas.

Les Palestiniens envisagent de soumettre au Conseil de sécurité un projet de résolution dénonçant les implantations israéliennes en Cisjordanie. De précédentes tentatives en ce sens s’étaient heurtées à un veto de Washington. Les Etats-Unis ont refusé de dire quelle serait cette fois leur position, mais ils n’ont rien exclu.

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