La révocation de 83 000 permis d'entrée par Israël critiquée par l'ONU

Un soldat israélien interdit l'entrée de la ville de Yatta à des Palestiniens près d'Hebron, en Cisjordanie.
Photo : Mussa Qawasma / Reuters
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'ONU critique la révocation de 83 000 permis d'entrée en Israël, qui avaient été accordés à des Palestiniens. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU estime que cette mesure pourrait être assimilée à une punition collective, interdite par les Conventions de Genève.
L'armée israélienne a décidé d'annuler les autorisations d'entrée à la suite du meurtre de quatre Israéliens, mercredi soir, à Tel-Aviv.
Deux Palestiniens ont ouvert le feu sur la terrasse d'un café, tuant quatre personnes avant d'être capturé par les forces de l'ordre.
Tout en se disant préoccupé par la révocation des permis d'entrée, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Zeid Raad al-Hussein, a condamné l'attaque de Tel-Aviv.
Il prévient toutefois que la révocation des permis de séjour « pourrait relever d'une punition collective prohibée et ne fera qu'accroître le sentiment d'injustice et de frustration éprouvé par les Palestiniens ».
Les femmes et les hommes de plus de 35 ans, de même que les cas médicaux, peuvent accéder au territoire palestinien. Ces Palestiniens ont ainsi accès à l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est, pour le premier vendredi de prière du ramadan.
Avec les informations de Reuters et Agence France-Presse