Amos Gitaï: "L’assassinat de Rabin a décapité l’option du dialogue"

Amos Gitaï multipie les hommages à l'ancien Premier ministre israélien vingt ans après son assassinat. A Bruxelles, il propose une petite exposition dérivée de son film "Le Dernier jour d'Yitzhak Rabin". Tandis qu'il sera présent au Festival d'Avignon avec "Chronique d'un assassinat".

Entretien Hubert Heyrendt
Amos Gitaï: "L’assassinat de Rabin a décapité l’option du dialogue"
©IMAGE GLOBE

Vendredi était inaugurée à Bozar la petite exposition "Rabin : chronique d’une mort annoncée" (cf. ci-contre), en présence son auteur, le cinéaste israélien Amos Gitaï. Le travail qu’il expose à Bruxelles est dérivé de son dernier film "Le Dernier jour d’Yitzhak Rabin", présenté l’année dernière à la Mostra de Venise mais resté inédit en Belgique. Très fort, alternant documents d’archives et reconstitution, le film revenait sur l’assassinat, par un fanatique religieux, du Premier ministre israélien, le 4 novembre 1995 à Tel-Aviv. "L’assassinat d’Yitzhak Rabin est un point central dans l’histoire contemporaine de mon pays, qui bouleverse depuis vingt ans le Moyen-Orient. Cela a décapité l’option d’un dialogue. Même si l’histoire s’est un peu effacée aujourd’hui…", nous expliquait Gitaï jeudi dernier dans un excellent français, confortablement installé dans la loge royale de la salle Henri Le Bœuf du palais des Beaux-Arts.

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