«Qu’espérez-vous du match de jeudi soir à Saint-Etienne ?
Il est évident qu’après la défaite sur notre pelouse, Saint-Etienne a un avantage certain. Parce qu’il s’agit d’un très mauvais résultat pour nous (1-2). Mais c’est justement après que le poids sur nos épaules a été amoindri que notre équipe peut obtenir un résultat. Je suis très optimiste.
Ce résultat à mi-parcours vous conduira-t-il à faire le jeu ?
Il faudra surtout jouer de façon intelligente. Je sais exactement le résultat qu’il nous faut. Les nombreux supporters présents vont assister à un bon match.
Effectuerez-vous des changements dans votre onze de départ ?
Je ne sais pas. Peut-être.
Vos supporters viendront-ils en masse ?
A l’aller, il y avait une ambiance extraordinaire. Je ne me rappelle pas avoir connu une telle ambiance pour un match en Israël. Je connais également la réputation des supporters de Saint-Etienne. La défaite à l’aller a diminué la motivation de nos supporters, pas de l’équipe.
«Impressionné par le mental de Saint-Etienne»
Une qualification serait historique pour le Beitar. Cela vous rajoute-t-il de la pression ?
Le club n’est jamais arrivé à ce stade-là de la compétition. C’est un rêve, un moment qu’on attend tout sa vie. On va faire le maximum. Même si Saint-Etienne possède beaucoup plus d’expérience que nous, on est capable de réussir un résultat positif.
Qu’avez-vous pensé de la prestation de Saint-Etienne devant Montpellier, dimanche dernier (3-1) ?
J’ai été très impressionné par le caractère et le mental de l’équipe. Elle a été capable de revenir dans le match et de le gagner après avoir été menée (0-1 à la pause). Cela montre qu’elle est très bien préparée. Mais je ne ferai pas plus d’éloges à Saint-Etienne.
Comme à l’aller, où vous aviez rapidement ouvert le score, l’une des clés se situera-t-elle dans l’entame du match ?
Oui, même si l’ouverture du score nous a un peu surpris. Tenir le ballon peut effectivement faire douter Saint-Etienne. C’est ce qu’on va essayer de faire jeudi soir.»