Les désillusions des agriculteurs israéliens

Le désert du Néguev, au sud d’Israël, couvre plus de la moitié du territoire mais compte moins de 10 % de sa population. Investie par des colons pionniers dès les années 60, la vallée de l’Arava, à l’est, s’est spécialisée dans l’agriculture d’exportation. Un modèle aujourd’hui en crise, à la recherche de nouvelles formes de production et d’organisation. Reportage.

Claire Bastier Correspondante en Israël
Date picking in kibbutz Samar. Southern Arava valley. Israel
Date picking in kibbutz Samar. Southern Arava valley. Israel

Midi passé, le soleil est au zénith. Quarante degrés à l’ombre, une température habituelle pour la saison à Hatzeva. Des deux côtés de la route poussiéreuse qui mène au mochav (un village communautaire), un alignement de longues tentes aux toiles beiges : "Si les serres sont couvertes d’une toile noire supplémentaire, c’est qu’on y cultive quelque chose", explique Dani Bar-El. Seulement, beaucoup restent couleur de sable. Un tracteur passe ; ses conducteurs et passagers ont le visage enrubanné, parfois un chapeau pointu sur la tête.

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