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Sur les traces du golem, ce Terminator du Moyen-Âge praguois

Le musée du Judaïsme présente une exposition sur cette figure issue de la mythologie juive, qui a inspiré écrivains et cinéastes.

On dit que les restes du golem reposent dans une des grandes synagogues de Prague datant du XIIIe siècle, dite «Vieille-Nouvelle». Dans le grenier de la synagogue, la figure de la mythologie juive, créature d'argile aux pouvoirs surhumains, serait en poussière, en attente de reprendre vie. Qui sait? L'histoire du golem, cet être tantôt bénéfique, tantôt maléfique, n'a-t-elle pas bercé la vie praguoise pendant des siècles?

On voit apparaître le golem pour la première fois à travers la Bible, dans la bouche d'Adam, qui s'adresse à Dieu en parlant de lui comme d'une «masse informe» d'argile à laquelle, précisément, il faut donner un souffle de vie. Mais la légende est véritablement née au XVIe siècle. Afin de défendre la communauté juive, le sage praguois Yehouda Loew fabrique un personnage en terre, animé à l'aide du nom de Dieu gravé sur son front ou son torse. Comme on pouvait s'y attendre, l'être échappe au contrôle de son créateur, et devient une menace.

« La figure s'est même immiscée en politique puisque Donald Trump a été régulièrement comparé par ses détracteurs durant la campagne électorale à un dangereux golem »

Ada Ackerman, historienne de l'art

Créé par l'homme, protecteur et…

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1 commentaire
  • OP

    le

    Votre référence biblique est très très approximative. Lisez donc la Genèse : 2.7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. Aucun rapport avec le Golem !

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