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Les onze jours où Mohamed Merah a fait basculer la France dans l'horreur

La résidence dans laquelle Mohamed Merah vivait, et où il a été abattu par les forces de l'ordre, le 22 mars 2012 à Toulouse. ERIC CABANIS/AFP

INFOGRAPHIE - Il y a cinq ans, le «tueur au scooter» semait l'effroi, assassinant sept personnes, des militaires, un enseignant et des enfants juifs.

Il y a cinq ans, la France découvrait avec effroi le visage de Mohamed Merah. Du 11 au 22 mars 2012, la tête camouflée sous un casque de motard, le Toulousain semait la terreur à bord d'un puissant scooter, prenant d'abord pour cibles des militaires puis à la communauté juive. À Toulouse et Montauban, le jeune homme qui se proclamait «combattant d'al-Qaida» tuera sept personnes au nom du djihad - trois soldats, trois écoliers et un enseignant -, avant d'être tué.

» Lire aussi - Des tueries de Merah aux attaques du 13 novembre, la nation pleure ses morts

«L'attentat a été le prélude à une horreur nationale», rappelle le rabbin de Toulouse, Harold Avraham Weill, estimant qu'il y a «clairement eu un avant et un après 19 mars». Une date qui fait référence à l'attaque contre l'école Ozar Hatorah. C'est ce jour que les autorités ont choisi pour commémorer le cinquième anniversaire des attentats. «Frappée par le terrorisme islamiste, Toulouse se fait un devoir de se souvenir de ces vies fauchées par une haine aveugle», explique le maire Jean-Luc Moudenc (LR).

Le Figaro retrace les onze jours qui ont fait basculer la France dans l'horreur. De Toulouse à Montauban, Mohamed Merah, djihadiste passé par le Pakistan, en Afghanistan ou encore en Syrie, aura déjoué les plans des services antiterroristes.

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