Tous les quotidiens, les radios et télévisions faisaient leur Une dimanche sur les menaces de dissolution du gouvernement actuel et la tenue de nouvelles élections alors que des législatives ne sont prévues qu'en 2019.
La polémique porte sur l'Autorité radio-diffusion, l'organisme public qui devait fermer le 30 avril pour être remplacé par un nouvel établissement, la Public Broadcasting Corporation.
Droit de veto sur les médias
Il s'agit de dynamiser un service public à bout de souffle et de regagner une partie du terrain perdu face aux chaînes privées. Mais Benjamin Netanyahu est hostile à la création de ce nouvel organisme.
Dans les accords de coalition du gouvernement actuel formé en mai 2015, le Premier ministre israélien s'est arrogé un droit de veto sur tout ce qui concerne les questions relatives aux médias, qu'il considère comme relevant de son domaine réservé.
afp/lgr