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Nos 15 adresses branchées à Tel Aviv

La nuit, dans le centre de Tel Aviv, non loin du Boulevard Rotschild, une des artères les plus dynamiques de la ville israélienne.

Libérale, créative, exubérante : Tel Aviv affirme son caractère de feu à travers sa cuisine, sa vie nocturne effeverscente et son design inventif. Nos recommandations pour profiter au mieux de l'énergie que dégage la plus grande ville d'Israël.

C'est la ville de tous les possibles. Les Israéliens disent généralement qu'à Jérusalem, on prie, et qu'à Tel Aviv, on fait la fête, on crée, on innove, on construit comme en témoignent les multiples chantiers qui émaillent les rues. Sur les bords de la Méditerranée, on malaxe jusque dans l'assiette les influences venues d'Occident et d'Orient . Symbole de la réussite et de tous les excès, la capitale israélienne séduit avec ses ruelles tortueuses à Neve Tzedek, le premier quartier historique de la ville adopté par de nombreux Français, ses bâtiments Bauhaus de Dizengoff et son front de mer «à la Miami». Jusque tard dans la nuit, toute une jeunesse vient oublier les tensions géopolitiques dans les nombreux bars de l'avenue des Champs-Elysées locale, le fameux Boulevard Rothschild, où résonne une musique toujours excellente. Tour d'horizon des quinze lieux les plus jouissifs de la ville.

Bonnes tables

Romano, quand le chef Shani s'associe à une radio électro

L'une des adresses les plus excitantes de la ville. A l'intérieur d'une impasse qui rappelle le Sentier à Paris avec ses marchands de tissu, se niche tout un complexe: magasin de vinyles, corner à pizza, la radio Teder et surtout un restaurant, le Romano, du chef inventif Eyal Shani, qui possède plusieurs établissements dont un à Paris. A partir de 18H, on s'installe sous des affiches délavées de films de Bruce Lee et devant un comptoir où sont posées deux platines vinyles. Au menu: assiettes fraîcheur de doré de mer épicé, petits pois de Jéricho au citron et soul musique. Ouvert seulement le soir.

Romano, 9 Derech Jaffa, autour de 50 euros.

Port Saïd, vinyles, légumes frais face à la synagogue

Un autre bar-restaurant tenu par le chef Shani. La terrasse, qui fait face à la grande synagogue, est un must pour la jeunesse branchée. A l'intérieur, les vinyles sont rangés à côté des boules de choux et les cuistots s'affairent en cuisine pour préparer les salades de pain parfumées aux herbes de Jérusalem ou le steak minute servi avec Tahini. A 21 heures, un DJ ressuscite Marvin Gaye ou les Sonic Youth. Ouvert midi et soir.

The Port Saïd, 5 Har Sinaï, autour de 40 euros.

LIRE AUSSI - Tel aviv: Sea, style & fun

Aria, gastronomie et flow de DJ's

«Si tu ne prends pas de risques, tu ne bois pas de champagne.» C'est avec cette devise que Masha Patt, arrivée de Russie à l'âge de 16 ans, accueille dans sa maison ayant appartenu au poète Yoel Moshe Salomon. Après avoir dégusté des Saint Jacques au beurre brun concoctées par le chef gastro Gumzo, descendre l'escalier avec carrelage d'époque au sol, pour siroter un Lady in red a base de gin et de sirop d'hibiscus puis épouser le flow du DJ.

Aria, 66, rue Nahalat Binyamin, autour de 40 €.

Sur le pouce

Neroli, le repaire des vegans

Ici les fruits secs et les produits laitiers sont sélectionnés avec soin. Sur la terrasse ensoleillée, les bobos de Neve Tzedek viennent déguster de savoureux jus de fruits frais. Mention spéciale au «super green» à base d'épinards, kale et roquette.

Neroli, 33, rue Lilienblum, autour de 20 €.

Nachat coffee, petit noir et co-working

Des cafés d'Ethiopie ou de Saint Dominique. © BG

Derrière son bar jaune citron et bleu mondrian, le barista propose des cafés rares d'Ethiopie ou de Saint Dominique, moulus sur place. Possibilité de poser son Imac sur la table planche, installée le long de la vitre et qui rappelle le caractère connecté de Tel Aviv.

Nachat coffee, 1, rue HaRav Reines.

Epicerie fine, à la française.

Les meilleurs croissants et sandwichs baguette à base de pecorino, tomates séchées et huile de truffe. Normal, Ari, le propriétaire, est un Français originaire d'Antibes. Dans cette boutique qui renoue avec l'esprit «épicerie du village», choix sélectif de vins, fromages et biscuits français. Ceux qui sont en manque de petit Lu seront comblés. Depuis un an, Sigal, la femme d'Ari, fait venir de jolis objets de décoration d'Italie et du Japon.

Epicerie fine, 34, rue Shabazi.

Sarona market, ou le plaisir de manger au comptoir

Halva Kingdom, au Sarona Market. © BG

Lieu très prisé par les familles après shabat, où l'on peut faire son marché avec des produits locaux de qualité comme le veau du plateau du Golan. Halva Kingdom, la meilleure boutique de Halva et de Tahina, a pignon sur rue. Sous la halle, possibilité de manger au comptoir des ramens, fruits de mer et même des macarons de Fauchon.

Sarona market, 3, rue Kalman Magen.

Où boire un verre?

Rotschild 12, l'institution du Boulevard

Un bar très connu, repérable par sa terrasse protégée par une verrière et ses graffs façon Berlin. Derrière, se cache une salle de concert, avec des guitares gretsch et acoustique posées dans une vitrine. Possibilité d'en-cas type salade club et hamburger sauce aïoli au paprika. En cas de forte affluence, le parking d'à côté est préempté pour la soirée.

Rotschild 12, 12, boulevard Rothschild.

Jimmy who, un bunker transformé en mini-club

Ne pas se fier à l'esthétique bunker du bâtiment extérieur. Dès 23 heures, à l'intérieur de ce vaste mini-club à l'esprit foutraque et divisé en trois espaces, c'est noir de monde. Au milieu des colonnes en béton apparent, des objets de récup dont une vieille chaise de dentiste, de bons groupes de musique indie sont chargés de faire monter la température.

Jimmy who. 24, boulevard Rotschild.

Sputnik, bar arty et rétrofuturiste

Une peinture murale représentant un singe, la tête sous un scaphandre, une installation composée d'engrenages colorés et partout des meubles de récup. La déco de ce bar est un bon concentré du style grunge qui s'exprime à Tel Aviv. Tenu par des férus d'art indépendant, le lieu doté d'une vaste terrasse située dans une cour vous assure une soirée ultra-cool.

Sputnik, 122, rue Allenby.

Shopping

TLV Fashion mall, nouveau temple dédié à la mode

Avec ses 200 magasins et ses immenses colonnes cannelées, ce tout nouveau mall installé dans le futur Soho de Tel Aviv rappelle le côté mégalo qui peut régner dans la ville. En plus des enseignes internationales (Dior boutique, Cos, Zara home...), des couturiers israëliens comme Maoz Dahan seront bientôt distribués. Présentée lors de la dernière Fashion week de Tel Aviv, sa collection zippée est d'ailleurs raccord avec le bar en forme de fermeture éclair de l'entresol.

TLV Fashion mall, 96, rue Hahashmonaim.

Numero 13, le premier concept store de Tel Aviv.

Ce n'est pas encore une copie parfaite de Colette. Mais l'esprit y est. Sous les tableaux et les colonnes en pierre d'un immeuble ancien, de nombreux vêtements de marques françaises (Carven, APC, Forte-Forte…) sont présentés sur des portants noirs. Dommage qu'il y ait peu de pièces israéliennes.

Numéro 13, 13, rue Shabazi.

Galerie Gal Gaon, l'avant-garde de l'art israélien

Dans la famille Gaon, je demande le père, conservateur du musée du design Holon et désormais le fils, Gal, architecte et propriétaire d'une galerie qui réunit la fine fleur des artistes et designers israéliens. Les œuvres actuellement exposées dans cet espace lové dans le quartier Bauhaus: un aigle sur bois version street art de Dédé, un monstre de lune en écorce de mûrier de Tsfati et des origamis en métal de Garibi.

Galerie Gal Gaon, 22, rue Nahmani.

Où dormir?

Hôtel Norman, luxe et déco années 20

Le bar de l'hôtel. ©Sivan Askayo

En plein quartier Bauhaus, ce bâtiment classé a été rénové avec goût. Les suites et les chambres combinent meubles vintage et sculptures d'artistes israéliens. Un jardin de pamplemoussiers et le bar en zinc sculpté, où sont servis de très bons whisky, sont des vrais plus. Petite anecdote: c'est ici qu'a été construit le premier ascenseur du pays.

Hotel Norman, 22, rue Nahmani, à partir de 500 € la chambre.

Hôtel pop up les pieds dans l'eau

Un hôtel éphémère, les pieds dans l'eau. © BG

Une suite éphémère à la décoration soignée jaune or et bleu, installée dans une cabine peinturlurée de sauveteurs en mer posée sur la plage. La ville, le ministère du tourisme et les hôtels Brown sont à l'origine de ce projet inédit qui dure jusqu'au 4 avril et réservé à quelques chanceux. Le matin au réveil, on peut prendre un bain dans une baignoire à pieds début du siècle, ou descendre l'escalier en bois blanc pour plonger dans la mer. Inoubliable.

Plage Frischman.

SERVICE
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41 commentaires
  • PeanHochey

    le

    j'aimerais y aller un jour ! j'aimerais l'avis d'un/une spécialiste pour me conseiller :)

  • fg001

    le

    Lieu étonnant et d'une très grande vitalité avec en plus une plage superbe.

  • michel grenier

    le

    Souvent comparée au "Village" de New York, compact et concentrée, la taille de Lisbonne, tout se fait à pied, bordée par la méditérannée, d'où son attrait.

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