Pentagone: Damas accusé d'avoir gardé une partie de ses armes chimiques

© AFP 2023 Eric FeferbergPentagone
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Selon les ministres de la Défense US et israélien, l'armée syrienne disposerait de l'arme chimique malgré les constatations faites l'an passé par l'OIAC.

Les autorités syriennes ont gardé une partie de leurs armes chimiques, a déclaré le secrétaire à la Défense américain James Mattis.

« La communauté internationale ne doit pas douter que le régime syrien ait gardé l'arme chimique, malgré ses engagements et ses déclarations qu'elle s'en était défaite », a annoncé le ministre américain lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue israélien, Avigdor Lieberman, organisée à Tel Aviv.

« Je peux déclarer en toute autorité qu'ils ont gardé une partie (…) Leur dire d'y recourir serait un mauvais conseil », a ajouté James Mattis.

Mattis et Liebermann ont refusé de confirmer ou de démentir les informations parues dans les médias annonçant que, selon le renseignement israélien, les troupes gouvernementales syriennes disposent de deux à trois tonnes de gaz de combat.

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« Je ne voudrais pas évoquer la quantité actuellement. Nous ne dévoilons pas certains détails parce que nous ne voulons pas que vous sachiez comment nous les avons obtenus », a expliqué Mattis.

En 2013, Damas a accepté de placer l'ensemble de ses armes chimiques sous contrôle international pour les détruire. Trois ans plus tard, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a annoncé que toutes les armes chimiques de la Syrie avaint été détruites.

« Nous sommes 100 % sûrs que le régime d'Assad a recouru à l'arme chimique contre les rebelles (…). Nous soutenons à part entière la récente opération militaire des États-Unis en Syrie qui a envoyé un nouveau signal très fort à ce régime », a indiqué pour sa part le ministre israélien.

Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants. Des sources locales proches de l'opposition imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.

Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.

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