Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a affirmé, lundi 22 mai, à son arrivée en Israël, sa conviction qu’il existait « une occasion rare » d’apporter la paix dans la région. « Nous avons devant nous une occasion rare d’apporter la sécurité, la stabilité et la paix dans cette région », a-t-il déclaré à l’aéroport international de Tel-Aviv. « Mais nous ne pouvons y arriver qu’en travaillant ensemble. Il n’y a pas d’autre solution », a-t-il insisté. Accueilli par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le président américain a réaffirmé « les liens indestructibles » qui existent entre les deux pays.
Lors d’une brève allocution en présence du président israélien, Reuven Rivlin, Donald Trump a martelé « que l’Iran ne d[evait] jamais posséder une arme nucléaire, jamais, et qu’il doit cesser le financement, l’entraînement et l’équipement meurtrier de terroristes et de milices, et qu’il doit cesser immédiatement ».
Après avoir visité le Saint-Sépulcre, à Jérusalem, lieu le plus saint du christianisme, le locataire de la Maison Blanche s’est recueilli lundi en milieu d’après-midi devant le mur des Lamentations — site de prière le plus sacré pour les juifs —, devenant le premier président américain en exercice à se rendre sur ce haut lieu du judaïsme.
M. Trump a touché le mur de la main et a glissé, selon la tradition, un bout de papier dans les interstices des pierres. Il s’est rendu au mur sans être accompagné d’un dirigeant israélien.
M. Trump se rendra mardi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, où il rencontrera le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Bethléem.
Des intentions peu claires
M. Trump a promis pendant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade des Etats-Unis, actuellement à Tel-Aviv, rompant ainsi avec la communauté internationale et des décennies de diplomatie américaine. Ces promesses semblent avoir été révisées à l’épreuve du pouvoir et des risques.
Israël attend néanmoins avec excitation de voir le président de son plus grand allié, après seulement quatre mois de pouvoir, quand il lui avait fallu attendre quatre ans pour recevoir Barack Obama.
La paix n’a pas paru plus éloignée depuis des années. Les dernières négociations israélo-palestiniennes, sous l’égide américaine, ont capoté en avril 2014. Les intentions de M. Trump semblent aussi peu claires aux Israéliens qu’aux Palestiniens.
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