Judo: Derniers réglages à Jodoigne avant les championnats du Monde... (VIDEOS)

Guy Beauclercq
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©MONTAGE DH

Toma Nikiforov et Lola Mansour y ont terminé une préparation longue d'un mois et demi.

Après une préparation longue d'un mois et demi avec des stages à Spa, en France, aux Pays-Bas et en Israël, les judokas francophones sélectionnés pour les Championnats du Monde ont passé cinq jours à Jodoigne. Pas de Charline Van Snick, à Paris, ni de Joachim Bottieau, mais Toma Nikiforov, Lola Mansour, Kenneth Van Gansbeke et l'infortuné Sami Chouchi. Infortuné parce que le Bruxellois s'est gravement blessé au genou gauche et a été contraint au forfait... Sous la direction de Cédric Taymans, leur Directeur technique, nos élites ont peaufiné les derniers détails, tout en s'engageant à fond lors de chacune des deux séances quotidiennes. « J'apprécie cette période parce qu'il y a beaucoup de randori (combats) et c'est ce que j'aime dans le judo. Là, j'ai été servi ! Je suis fatigué, mais heureux du travail accompli. Ce week-end, place à la récupération et, lundi, départ pour Budapest ! » lance Toma Nikiforov, dont les séances étaient très impressionnantes.

Même sentiment chez Lola Mansour, victime d'un arrachement osseux à un doigt fin juin, mais sereine à l'issue de cette préparation. « J'ai dû m'adapter aux circonstances, mais ça va de mieux en mieux. J'ai encore une semaine pour être fin prête et j'entends en profiter pour me présenter à 100 % sur les tatamis hongrois. »

Tout comme Kenneth Van Gansbeke, véritable stakhanoviste à l'entraînement ne parvenant pas à concrétiser en compétition. « Le pire adversaire de Kenneth, c'est lui-même ! » confie Cédric Taymans. « Mais il est également capable d'un bon résultat... » Préférant n'émettre aucun pronostic, le DT francophone était satisfait de ce stage international portant son nom avec quelque 170 judokas sur le tatami. « Le rendez-vous prend de l'ampleur chaque année. Pour nos sélectionnés, il est agréable de sentir tous les jeunes derrière eux. Sans oublier ceux qui leur servent de sparring-partners. Toma, par exemple, en a besoin parce qu'il est boulimique à l'entraînement. Il adore le combat ! Ça se voit. Ça se sent. Moi, je le trouve très concentré, mais pas stressé. La pression, ce sera pour la semaine prochaine... On sent chez lui une énorme envie de retrouver la compétition. Mais attention : il s'agit d'un Mondial et nombreux sont ceux qui voudront se montrer. »

En attendant, à Jodoigne, Toma, Lola et les autres ont achevé une préparation minutieuse méritant un meilleur sort que celui que leur avaient réservé les Championnats d'Europe où, pour rappel, nos compatriotes n'avaient remporté que quatre combats pour onze judokas engagés. Un bilan à oublier ou plutôt à effacer !

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