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Les groupes politiques palestiniens veulent des élections générales d’ici à la fin 2018

Ces élections seraient les premières communes à la Cisjordanie et à la bande de Gaza depuis 2006, alors que le Hamas avait évincé l’Autorité palestinienne de Gaza en 2007.

Le Monde avec AFP

Publié le 22 novembre 2017 à 21h47, modifié le 22 novembre 2017 à 21h47

Temps de Lecture 1 min.

Les principaux groupes palestiniens, réunis pendant deux jours au Caire, ont appelé, mercredi 22 novembre, à l’organisation d’élections générales en Cisjordanie et dans la bande de Gaza d’ici à la fin de 2018. Les pourparlers du Caire se sont ouverts mardi, afin de poursuivre les efforts de réconciliation, avec la participation de 13 formations politiques palestiniennes.

Dans un communiqué final, les participants, principalement le Hamas, islamiste, et le Fatah, laïc, « ont appelé la Commission électorale et les parties concernées à lancer les préparatifs pour les élections présidentielles et législatives avant la fin de 2018 » et « demandé au président Mahmoud Abbas de fixer une date pour ces élections après des consultations avec toutes les forces politiques ».

Ces élections seraient les premières communes à la Cisjordanie et à la bande de Gaza depuis 2006.

« Début réaliste »

Le communiqué a, en outre, salué un accord de réconciliation conclu en octobre entre le Hamas et le Fatah, sous le parrainage de l’Egypte : « Un début réaliste pour mettre fin aux divisions. »

Après dix ans de dissensions, les anciens frères ennemis se sont entendus le 12 octobre au Caire pour que le Hamas, qui gouverne sans partage la bande de Gaza, transfère les pouvoirs dans ce territoire à l’Autorité palestinienne d’ici au 1er décembre.

Le communiqué souligne d’autre part « l’importance de lever tous les obstacles entravant les efforts du gouvernement pour assumer immédiatement ses responsabilités envers le peuple ».

La question cruciale du contrôle de la sécurité et du sort de la branche armée du Hamas ne figure pas dans le communiqué. Or, l’Autorité palestinienne et son président, Mahmoud Abbas, excluent d’assumer les responsabilités civiles à Gaza sans avoir la haute main sur la sécurité. La question des sanctions financières infligées en 2017 par l’Autorité palestinienne pour forcer le Hamas à céder la place ne figure pas non plus dans le communiqué.

Le Hamas avait évincé l’Autorité palestinienne de Gaza par les armes en 2007. Depuis, l’Autorité ne gouverne plus, avec les restrictions imposées par l’occupation israélienne, que sur des fragments de la Cisjordanie, distante de Gaza de quelques dizaines de kilomètres.

Le Monde avec AFP

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