TEL AVIV (Reuters) - Un tribunal israélien a ordonné lundi à Uber de mettre fin à compter de mercredi à ses programmes tests de covoiturage à Tel-Aviv et dans son agglomération, sur lequel le groupe américain comptait pour déployer par la suite ses services dans le reste du pays.
L'injonction contre les applications de covoiturage d'Uber fait suite à des plaintes du ministère israélien des Transports, d'un syndicat de chauffeurs de taxi et d'une entreprise rivale de covoiturage concernant le recours par le groupe américain à des chauffeurs n'ayant ni licence appropriée ni assurance.
Le spécialiste américain des services de VTC estime que ses projets tests UberNIGHT et UberDAY doivent être vus différemment, car le montant payé par les passagers ne couvre que les frais d'entretien des véhicules et non la rémunération des chauffeurs.
Uber a toutefois déclaré lundi qu'il se conformerait à la décision du tribunal mais il a ajouté espérer parvenir à un compromis à long terme pour continuer à opérer dans le pays.
Uber a subi ces derniers mois plusieurs revers devant la justice et les autorités de régulation à travers le monde. Le groupe a notamment perdu sa licence à Londres et a été contraint de quitter le Danemark et la Hongrie.
(Dan Williams; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)