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Les Palestiniens doutaient déjà, avant la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, de « l’impartialité des Etats-Unis comme médiateur dans les négociations de paix ».
La France est-elle prête à saisir le Conseil de sécurité de l'ONU?
-PASCAL D.
Cette annonce fracassante et surprise est-elle une diversion de plus de Trump pour détourner l'attention des investigations de plus en plus génantes du procureur spécial ?
-FrenchyEve
« L'Union européenne exprime sa sérieuse préoccupation à propos de l'annonce aujourd'hui du président des Etats-Unis Donald Trump sur Jérusalem et les répercussions que cela peut avoir sur les perspectives de paix », a affirmé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. « L'UE appelle tous les acteurs sur le terrain et dans la région à faire preuve de calme et de retenue afin d'éviter toute escalade », a-t-elle ajouté, assurant que l'Europe « se tenait prête à s'engager » dans le processus de négociation qu'elle juge nécessaire pour résoudre la question du statut de Jérusalem.
Comment se fait-il que ce soit les US qui nomment la capitale d'Israël et pourquoi cette décision s'applique ?
-raphmoro
Quel serait le risque de voir une nouvelle vague de violence de type "intifada" suite à cette décision américaine ?
-Nico16
Mis à part que cette décision vient d'une promesse de campagne, pourquoi Donald Trump a-t-il pris une telle decision? Quels sont les intérêts du Président américain (électorale, géopolitique,...)Merci pour ce live
-Doudv
Retrouvez l'analyse de Gilles Paris, notre correspondant à Washington :
Statut de Jérusalem : Donald Trump contente Israël sans détailler sa vision de la paix
Bonsoir, il est possible que Trump se soit assuré avant sa décision de ne pas se trouver isolé sur la scène internationale. On vient de voir une réaction critique des français, des britanniques... Mais est il vraisemblable que d'autres pays emboîtent le pas aux US dans leur déménagement d'ambassade, voire dans leur reconnaissance de Jérusalem?
-chtiniko
Notre correspondant dans la région, Benjamin Barthe, souligne qu'il s'agit d'un « moment très cruel pour le monde arabe », qui est « divisé ». Voici son analyse :
C’est un moment très cruel pour le monde arabe, un moment de cristallisation de son impuissance, un moment qui jette une lumière crue sur son incapacité totale à peser sur le cours de son histoire. Jérusalem, c’est la terre et le ciel, le profane et le sacré, le politique et le religieux. Pour les Arabes, c’est un symbole extrêmement puissant, qui parle autant aux musulmans et aux chrétiens parmi eux qu’aux non-croyants.
Les chefs d’Etat arabes vont bien sûr protester, ils ont d’ailleurs déjà commencé à le faire. On peut s’attendre à une réunion d’urgence de la Ligue arabe, qui se conclura sur un communiqué vraisemblablement très critique de la décision de Donald Trump. Il y a aura peut-être aussi des manifestations de colère dans les grandes capitales arabes. La cause palestinienne va retrouver quelque temps la centralité qu’elle a perdue depuis le début des soulèvements arabes en 2011.
Mais à moins que les Palestiniens eux-mêmes se soulèvent et que leur exemple fasse boule de neige, il est probable que l’attention de la région se détournera assez vite de Jérusalem. Les dirigeants arabes sont trop dépendants de Washington et leur peuple trop accaparé par des drames plus immédiats pour offrir une résistance efficace à Donald Trump. L’urgence pour un Yéménite, ce n’est pas Jérusalem, mais c’est de nourrir ses enfants, alors que la famine menace le pays. Pour un Syrien, c’est de survivre aux bombardements du régime Assad. Pour un Irakien, c’est de reconstruire sa maison, rasée dans l’offensive contre l’Etat islamique. Divisés, désespérés, les Arabes n’ont plus les moyens de se battre pour Jérusalem.
"Je me suis toujours opposé aux mesures unilatérales susceptibles de compromettre le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Le statut de Jérusalem est un problème qui doit être résolu à travers des négociations directes entre les deux parties, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU, et en prenant en compte les préoccupations légitimes des Palestiniens et des Israéliens. Dans ce moment de grande inquiétude, je veux être clair : il n'y a pas d'alternative à une solution à deux Etats. Il n'y a pas de plan B.
"Nous condamnons la déclaration irresponsable de l'administration américaine (...) cette décision est contraire au droit international et aux résolutions de l'ONU"
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