PARIS (Reuters) - La décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël ne préjuge pas de l'issue des négociations directes sur le statut de la ville sainte, qui restent du ressort des parties prenantes, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie américaine.
Rex Tillerson, à Paris pour une réunion du groupe de soutien international pour le Liban, a invité par ailleurs l'Arabie saoudite, alliée de Washington, à plus de modération dans sa politique régionale.
L'annonce de Donald Trump sur Jérusalem "ne préjuge pas de l'état final des négociations entre les parties prenantes, y compris sur les limites de la ville", a dit le secrétaire d'Etat lors d'une conférence de presse commune avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian.
"Les parties prenantes devront en décider par des négociations directes", a-t-il ajouté.
Interrogé sur l'attitude de Ryad, Rex Tillerson a rappelé que la Maison blanche soutenait "les réformes prises par le prince héritier en Arabie saoudite" afin d'assurer "la stabilité et la prospérité" mais il a assorti son appui d'une mise en garde.
"En ce qui concerne le conflit entre l'Arabie et le Qatar, la situation au Liban, l'implication de l'Arabie au Yémen, nous incitons les Saoudiens à plus de modération et de réflexion et à considérer les conséquences de leurs actes", a-t-il dit.
(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)