Ahmadreza Djalali, le professeur de la VUB condamné à mort, réfute la fausse confession diffusée par la télévision iranienne

Ahmadreza Djalali, le professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) condamné à mort pour espionnage au profit du Mossad, le service du renseignement extérieur israélien, a réfuté, dans une réponse adressée au Dr. Gerlant Van Berlaer, les aveux diffusés sur les chaînes iraniennes, a communiqué son collègue mardi.

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Ahmadreza Djalali, le professeur de la VUB condamné à mort, réfute la fausse confession diffusée par la télévision iranienne
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Ahmadreza Djalali, le professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) condamné à mort pour espionnage au profit du Mossad, le service du renseignement extérieur israélien, a réfuté, dans une réponse adressée au Dr. Gerlant Van Berlaer, les aveux diffusés sur les chaînes iraniennes, a communiqué son collègue mardi.

La télévision étatique iranienne avait retransmis dimanche soir ce qu'elle a présenté comme les confessions de l'universitaire iranien condamné à mort. Ces confessions ont été soutirées au professeur après trois mois de torture psychologique et physique, souligne M. Van Berlaer. "En outre, toutes ses explications correctes et plus larges ont été coupées", précise-t-il.

Dans sa réponse, M. Djalali rappelle qu'il n'a jamais porté atteinte à la sécurité de l'Iran ou de sa population. Même quand les employés d'un service de renseignement encore inconnu l'ont approché en 2010 pour lui proposer de devenir un espion, il a refusé, malgré des menaces de mort émises à l'encontre de sa femme et de sa fille.

"Je suis un scientifique, rien d'autre et certainement pas un agent secret. Ni pour Israël, ni pour un service de renseignement européen", insiste le professeur invité de la VUB.

Il dément également toute implication dans la mort des scientifiques iraniens spécialisés dans le nucléaire, les Dr. Ali Mohammadi et Dr. Shahriari, en 2010. Le professeur n'a tenu qu'une simple conversation d'une durée de trois minutes avec eux lors d'une rencontre scientifique en 2001.

Ahmadreza Djalali espère avoir un jour la chance de se défendre lors d'un procès équitable.

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