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Après le Guatemala, Israël espère que d’autres pays transfèrent leur ambassade à Jérusalem

La vice-ministre des affaires étrangères a affirmé que l’Etat hébreu était en contact avec « au moins dix pays dont certains en Europe » pour lancer la procédure.

Le Monde

Publié le 25 décembre 2017 à 00h15, modifié le 26 décembre 2017 à 13h21

Temps de Lecture 2 min.

La vieille ville de Jérusalem, le 19 décembre.

Le président du Guatemala, Jimmy Morales, a fait part de son intention de transférer l’ambassade de son pays en Israël à Jérusalem. Dans un message posté sur Facebook, dimanche 24 décembre, le dirigeant dit s’être entretenu avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, louant les « excellentes relations » entre les deux pays. « J’ai donné des instructions à la ministre [des affaires étrangères, Sandra Jovel] pour engager les démarches », a ajouté M. Morales.

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, avait pris unilatéralement la décision, le 6 décembre, de considérer la ville sainte comme la capitale de l’Etat hébreu, provoquant un tollé international et un concert de condamnations. M. Nétanyahou avait pourtant confié, le 22 décembre, que « de nombreux pays » considéraient prendre une mesure similaire à celle de l’administration américaine.

Le porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a salué quelques heures plus tard cette « importante décision » : « Formidable nouvelle, une vraie amitié ! », a-t-il écrit sur son compte Twitter. M. Nétanyahou a également salué la décision guatémaltèque : « D’autres pays reconnaîtront Jérusalem et annonceront le transfert de leur ambassade. Un deuxième pays l’a fait et je le répète : il y en aura d’autres, ce n’est qu’un début et c’est important. » De son côté, la vice-ministre israélienne des affaires étrangères, Tzipi Hotovely, a affirmé qu’Israël était en contact avec « au moins dix pays dont certains en Europe », sans toutefois préciser lesquels.

« Le Guatemala est historiquement pro-Israël »

L’Autorité palestinienne a, en revanche, fustigé « un acte honteux et illégal qui va totalement à l’encontre des sentiments des dirigeants des Eglises à Jérusalem » et de la récente résolution – non contraignante – de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) condamnant la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël. Le Guatemala est l’un des pays – Honduras, Togo, Etats fédérés de Micronésie, Nauru, Palau et îles Marshall – qui s’étaient rangés aux côtés des Etats-Unis et d’Israël lors de ce vote, jeudi. « Le Guatemala est historiquement pro-Israël » et « en soixante-dix ans de relations, Israël a été notre allié », avait alors justifié M. Morales.

Ce jour-là, cent vingt-huit pays représentés à l’ONU ont dénoncé la décision de Washington et lui ont demandé de l’annuler ; neuf se sont prononcés contre cette résolution de condamnation de la décision de Washington et trente-cinq autres se sont abstenus ; vingt et un n’ont pas voté. Avant ce vote, Donald Trump avait menacé de suspendre l’aide financière apportée par les Etats-Unis aux pays qui soutiendraient le texte.

Le locataire de la Maison Blanche n’a fixé aucun calendrier quant à l’installation de sa représentation diplomatique à Jérusalem, son homologue guatémaltèque non plus. A ce jour, aucun autre pays n’a d’ambassade dans la ville, même si la République tchèque a fait savoir qu’elle réfléchissait à suivre cette voie.

La décision de Donald Trump a provoqué des manifestations quasi quotidiennes dans les territoires occupés par Israël, et a terni la fête de Noël pour les chrétiens palestiniens.

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