JERUSALEM (Reuters) - Une future station de train à Jérusalem, non loin du Mur des Lamentations, pourrait s'appeler "Donald Trump", en l'honneur du président américain.
Le ministre israélien des Transports, Israël Katz, a déclaré mercredi que cela s'inscrirait dans le projet de prolongation de la ligne de train à haute vitesse Tel Aviv-Jérusalem.
Il est prévu la construction de deux stations sous le centre-ville et la vieille ville de Jérusalem.
Le ministre a expliqué, dans un communiqué, qu'il souhaitait nommer l'une des stations en l'honneur du président Trump car il a pris au début du mois "une décision courageuse et historique en reconnaissant Jérusalem en tant que capitale du peuple juif et de l'Etat d'Israël".
Comme cette décision du 6 décembre, le tracé de cette nouvelle ligne ferroviaire, si elle se concrétise, devrait susciter de vives critiques de la communauté internationale.
Israël a conquis Jérusalem-Est, partie arabe de la ville, lors de la guerre des Six-Jours en 1967 et l'a ensuite annexée, proclamant la ville réunifiée sa capitale. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat.
La communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté d'Israël sur la ville, qui abrite des lieux saints pour à la fois les religions juive, chrétienne et musulmane.
(Jeffrey Heller, Gilles Trequesser pour le service français)