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Les partisans du boycottage d’Israël interdits d'entrée sur le territoire de l’État hébreu

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou

Photo : Reuters / POOL New

Radio-Canada

Israël a rendu publique dimanche une liste de 20 groupes dans le monde dont les membres seront interdits d'entrée sur le territoire pour leurs appels à boycotter l'État hébreu.

Cette liste est une « nouvelle étape dans le combat contre [...] les mensonges » de ces organisations, selon le ministre israélien des Affaires stratégiques, Gilad Erdan.

Le gouvernement israélien, qui considère le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) comme une menace sérieuse, a déjà promulgué l'an dernier une loi qui interdirait d'accès tout militant faisant « sciemment un appel public au boycottage contre Israël ». Elle pourrait viser des milliers de personnes si elle est mise en vigueur.

BDS est une campagne internationale appelant à exercer diverses pressions sur Israël afin de réaliser trois objectifs : la fin de l'occupation et de la colonisation des terres arabes, l'égalité complète pour les citoyens arabo-palestiniens d’Israël et le respect du droit au retour des réfugiés palestiniens.

Bénéficiant de milliers de bénévoles dans le monde, le mouvement BDS exhorte ainsi entreprises, universités et artistes à couper les liens avec Israël.

Les partisans estiment que leurs tactiques sont une manière non violente de promouvoir la cause palestinienne.

Israël estime plutôt que cette campagne vise à discréditer et à détruire l'État hébreu.

Israël veut la fermeture de l’agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens

Le premier ministre Benyamin Nétanyahou a réitéré son appel à démanteler l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qu'il accuse d'être anti-israélien.

Pour le premier ministre, « l'existence même de l'UNRWA perpétue le problème des réfugiés palestiniens ainsi que le message du soi-disant droit au retour, dont l'objectif réel est la destruction de l'État d'Israël ».

M. Nétanyahou demande que les activités de cette agence soient fusionnées avec celles du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Le premier ministre israélien a déjà formulé cette demande en juin dernier lors de la visite de l’ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Nikki Haley.

Le porte-parole de l'UNRWA, Chris Gunness, a répliqué au premier ministre israélien en rappelant que le mandat de l'agence venait de l'Assemblée générale des Nations unies et que la tâche qu'elle lui fixait était de « continuer à fournir ses services jusqu'à ce qu'une solution juste et pérenne soit trouvée pour les réfugiés palestiniens ».

L’agence onusienne, qui distribue de l'aide et offre des services sociaux, compte également des centres de formation d'enseignants et des dispensaires et gère des centaines d'écoles accueillant des enfants palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ainsi qu'au Liban, en Jordanie et en Syrie.

Avec les informations de Associated Press et Agence France-Presse

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